Time to plan (PV Lex & Lex)

Time to plan
Alexander O'Connor & Lexie Cleo Hastings

Je me levais ce matin réveillée par les seules rayons du soleil. J'avais travaillé toute la nuit et il n'était pas loin de 15h quand j'émergeais enfin. J'aimais ça. Vivre la nuit et dormir le jour. C'était quelque chose que j'expérimentais chaque jour un peu plus. Tout est tellement différent la nuit. Tout le monde est vraiment plus libéré c'est une sensation très agréable. L'impression d'être vivant et que tout est possible jusqu'à ce que le soleil se lève. Vraiment j'adorais ça! Enfin, je me levais pour prendre un solide en cas. Œufs brouillés, jus d'orange, céréales et lait bien frais. J'avais toujours une faim de loup en me levant. En même temps j'avais toujours une faim de loup tout le temps...Puis une longue douche. Encore quelque chose que j'adorais. Le shampoing dans mes cheveux, l'eau chaude qui coule le long de mon corps. Puis les crèmes. Jamais je n'avais eu la peau aussi douce. Quand aux parfums...C'était un régal! Un vrai moment de pur délice et je regrettais de ne pas avoir connu ça plus tôt. Mieux valait que je ne pense pas à Louellyn qui elle...Ne pensons pas à elle! Ca me fout toujours en rogne. Mais à chaque fois que je suis heureuse d'être en vie je ne peux pas m'empêcher à elle qui a été en vie bien plus longtemps que moi. Il va être temps de rééquilibrer la balance. La colère était un bon moteur. Et Dieu sait que je n'en manquais pas.

J'enfilais un jean très moulant et un petit tee shirt blanc sans rien en dessous. J'avais horreur de ces trucs qu'ils avaient inventés: les soutien gorge. Par contre j'adorais les tenues très moulantes que pouvaient porter les femmes maintenant. J'avais enfin l'impression de pouvoir me mettre en valeur. C'était une sensation grisante. Je laissais mes cheveux bruns séchaient à l'air libre comme j'avais toujours eu l'habitude de le faire. Ils avaient toujours été un de mes meilleurs atout. Longs, épais, bien raide. Je passais un coup de fil à Lex mais je tombais directement sur son répondeur. Je décidais donc de passer chez lui. En espérant qu'il y soit sinon tant pis. Nos immeubles n'étaient pas très éloignés et une paire de petite ballerine au pieds j'étais chez lui en quelques minutes. Je montais directement à son appartement et je frappais. Pas de réponses et je n'étais pas patiente. Aussi j'appuyais sur la poignée et la porte s'ouvrit. Au moins il était chez lui. Je passais la tête dans l'entrée.

« Lex? T'es là?»

Puisque j'étais là j'entrais franchement dans l'appartement. Je souris un instant en pensant qu'il était peut être en galante compagnie. Il ne dormait encore pas quand même?? De toute façon si la porte de l'appartement était ouverte je ne voyais pas ce qu'il pouvait être en train de faire. Et comme la peur ne faisait pas partie de mes défauts je ne m'en faisais pas. Au pire je savais comment me défendre. Non, ce qui me dérangeait c'était la politesse. J'avais été bien élevé et entrer chez quelqu'un sans son autorisation ce n'est pas vraiment se montrer bien élevé. Mais j'étais chez Lex...Il était de ma descendance. De mes jumelles j'en mettrais ma main au feu. Il avait exactement les mêmes yeux bleus que Lucy et Louise. Quand je pensais à mes deux princesses. A leur yeux si bleus qu'elle tenait de ma propre mère. Mortes. Enterrées. Alors que l'autre...J'en avais des frissons. Mais Lex, pour en revenir à lui, j'aurais pu le croiser par hasard je l'aurais reconnu. C'est comme un morceau de moi qui se balade. Grisant, étrange et merveilleux. Et il était si beau...s'en était presque criminel. Enfin cela ne me disait pas ce qu'il était en train de faire!!

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

Cela devait faire au moins trois bonnes heures que j’étais au gymnase. C’est un endroit où je passais une bonne partie de mon temps. J’étais quelqu’un de sportif, il y avait plein de sport que j’appréciais faire et j’étais un admirateur de vitesse. J’avais fait une heure de cours, ensuite de l’escalade et après je m’étais affalé sur les machines le reste du temps. Je sentais mes muscles endoloris et je me sentais épuisé mais je ne voulais pas arrêter avant d’être au bout de mon énergie. Ces séances me donnaient une santé d’enfer et cela me donnait des muscles finement dessinés, ce qui avait du succès avec les femmes. J’aimais avoir fière allure, j’étais comme ça. Après trois heures d’entraînement ardu je me glissais dans ma voiture, une mustang rouge vif, pour me rendre chez moi. Une douche était de mise et c’est la première chose que j’allais faire en entrant chez moi. Le temps de conduite ne fut pas très long et après quelques instants je poussais la porte de me demeure, je laissais mon sac de sport dans le hall et je me dirigeais vers la douche en retirant mon t-shirt blanc. Je me glissais sous les jets d’eau dans un soupire de confort. Cela me procurait un bien que je ne pouvais expliquer, mais après trois heures d’effort physique, on a besoin d’une longue douche. Je laissais l’eau couler le long de ma peau pendant une bonne demi-heure, loin de me douter que pendant ce temps je recevais la visite de Lex.

Le bruit de la douche couvrait tout le reste et je n’entendais rien de ce qui pouvait se passer en dehors de la salle de bain. Je sortais donc de la douche pour me sécher rapidement et j’enfilais un simple jeans noir, je devais allez me cherche un chandail dans ma chambre. Je sortais donc de la salle de bain pour me rendre dans le couloir. Ce qui était étrange c’est que j’entendais des pas dans la maison et je ne comprenais pas qui cela pouvait être. J’arrêtais de marcher pendant un moment, je vivais dans un loft alors tout était relié et presque dans la même pièce sauf la salle de bain et ma chambre qui était immense. En faisant quelques pas, je pouvais voir Lex qui était en train de se balader dans ma demeure et j’affichais un sourire. Je glissais une main rapide dans mes cheveux avant de poser mon regard sur elle, je faisais quelques pas vers ma chambre, je n’allais pas rester accoutré de la sorte.

« -Ce n’est pas poli d’entrer chez les gens sans permission Lex. Je vais me chercher un chandail et je suis tout à toi.»

Je disais cela sur un ton moqueur avant de pousser la porte de ma chambre pour ouvrir mon garde-robe et attraper un chandail blanc. Je me sentais courbaturé, j’avais un peu mal partout. Je pense que j’avais un peu exagéré pendant ma séance, mais c’était toujours comme ça. J’enfilais donc mon chandail pour ressortir et me diriger vers la demoiselle. Je me laissais tomber dans mon canapé pour l’inviter dans un signe de main à me rejoindre.

« -Je ne t’ai pas entendu. Je reviens du gym alors j’ai dû manquer ton appel, mais c’est pas très grave. Tu veux boire quelque chose?»

J’avais toujours trouvé Lex attirante, elle était exactement mon genre de femme. En fait, nous avions beaucoup de points en commun, beaucoup plus que je ne le pensais. J’aimais sa grâce, son assurance et son physique. Elle était simplement et parfaitement dans mes goûts. Je la laissais donc se poser à côté de moi dans un sourire amusé et moqueur avant de reprendre.

« -Je t’ai manqué c’est ça? Tu ne pouvais pas attendre alors tu es entré? Tu aurais pu tomber sur quelque chose que tu n’aurais pas voulu voir, ce n’est pas bien ça!»

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Lex & Lex

Alors que j'entrais dans le couloir Lex sembla sortir enfin de sa cachette. Enfin de sa douche si j'en jugeais par sa tenue. Jean noir et torse nu, si on peut appeler ça une tenue! Il était charmant et me regardait en souriant, souriant que je lui rendis volontiers. Oui ce n'était pas poli mais cela me fit doucement rire. Il avait une façon de le dire qui me laissait bien sentir que ce n'était pas du tout un reproche bien au contraire. C'était plus pour me taquiner. Il continuait à se diriger vers sa chambre, pour aller se chercher un pull comme il me disait et j'en profitais pour rentrer pleinement dans l'appartement.

« Oui je suis une vilaine fille je sais! Mais si tu m'avais répondu quand j'avais frappé je n'aurais pas eu besoin d'entrer.»

J'entrais dans son salon, dans la pièce principale en fait son loft était à peu près comme le mien c'est à dire tout ouvert, sauf pour la chambre et la salle de bains bien entendu. Encore que ma salle de bains à moi était dans ma chambre et que la chambre se trouvait sur une mezzanine qui surplombait tout le reste de l'appartement. A peine le temps de me diriger jusqu'à la fenêtre que déjà il revenait. Il avait enfilé un petit chandail blanc qui mettait encore plus ses yeux en valeur. Ses yeux dans lesquels je ne me lassais pas de plonger. Il s'affalait dans le canapé et m'expliquait qu'il était à la gym et qu'il avait du rater mon appel, tout en me demandant si je voulais voire quelque chose. Il me fit signe de venir près de lui mais je lui désignais le bar, pour lui montrer que j'allais aller directement nous servir quelque chose. Je me dirigeais donc vers le petit meuble qui lui tenait lieu de bar et j'en sortis une bouteille de vodka.

«J'ai bien cru que tu ne voulais pas me voir! Tu veux boire quelque chose toi? Tu dois bien avoir du citron ou du jus de tomate pour faire un cocktail potable dans ta cuisine non? Reste là je vais jeter un coup d'oeil.»

Je revenais rapidement avec deux verres que je posais sur la table basse et je m'assis à mon tour à côté de lui. Nous étions devenu si rapidement complices c'était étrange. Je ris de nouveau quand il me demanda si il m'avait manqué. Certes j'aurais pu tomber sur quelque chose que je n'aurais peut être pas aimer voir. Et encore que rien ne m'effrayait je n'étais pas un modèle de vertu moi non plus! Ca aurait juste un peu gênant quoi que j'étais certaine que j'aurais bien ri. Ca m'aurait un peu agacé bon. Mais je connaissais son caractère il n'y aurait certainement pas eu de quoi fouetter un chat.

«Oui j'avais envie de te voir et puis franchement la porte était ouverte je n'allais pas rester à tambouriner derrière pendant 10minutes non?! Et quoi que j'aurais pu voir je crois que je m'en serais remise ne t'inquiètes pas pour moi!!»

J'attrapais mon verre et je trempais mes lèvres dedans tout en me renfonçant dans le canapé. On était bien là non? Je me tournais vers lui et je lui souris.

«Bon alors quoi de neuf? De qui as-tu brisé le pauvre coeur ces derniers jours ? Et surtout quelles sont les nouvelles du front?»

Je ne voulais pas prononcer le nom de ma soeur, moi j'y était forcé plus j'appréciais. Et puis de toute façon il comprendrait de quoi je voulais parler sans que j'ai besoin de lui expliquer. On se comprenait à mi mots lui et moi. Un truc génétique certainement.

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

Je ne lui en voulais pas le moins du monde d’être entré chez moi sans cogner, de toute façon je ne l’avais pas entendu et je ne voulais pas qu’elle attende sur le pas de la porte pendant des heures. Je préférais qu’elle entre et que je la voie en sortant de la douche, comme en ce moment. Cela me faisait sourire et je lui parlais sur un ton de faux reproche, elle n’avait pas à se sentir mal, pas le moins du monde. Si je me fiais à ce qu’elle était en train de me dire, elle avait cogné, mais je ne l’avais pas entendu. Un sourire se posait sur mes lèvres alors que je sortais de ma chambre en enfilant mon haut. Je descendais les quelques marches pour venir vers elle.

« -Eh bien le bruit de la douche m’a empêchée d’entendre, la prochaine fois je vais devoir barrer la porte pour ne pas que tu entres.»

J’aimais le fait qu’elle se sent à l’aise chez moi, je n’allais pas l’empêcher de venir quand elle avait envie de le faire, elle était la bienvenue. Je glissais une main rapide dans mes cheveux encore humides à cause de la douche et je me posais dans le canapé. Je me sentais endoloris alors resté assis était surement la meilleure chose que je pouvais faire pour le moment. Je l’invitais à venir près de moi, mais elle allait vers le bar pour nous préparer quelque chose à boire. Ça n’avait pas été très long avant que notre entente soit commune et cela me laissait stupéfait. Nous nous entendions simplement à merveille et Lex était simplement délicieuse.

« -Impossible, ça me fait plaisir de te voir. » Je marquais une pause pour me lever, mais elle me reprit aussitôt. « -Tu es chez moi, je ne vais pas te laisser faire tout le boulot quand même.»

J’allais me lever, mais il était déjà trop tard, elle était dans la cuisine en train de nous préparer quelque boissons. Je laissais mon regard glisser sur la demoiselle, j’observais ses faits et gestes. Elle se comportait comme si elle était chez elle et cela eut le don de me faire sourire. Ce ne fut pas très long avant qu’elle ne revienne près de moi et je posais donc mes iris bleus dans les siens. Lexie était une femme vraiment séduisante et le fait que nous soyons de la même famille était étrange, enfin, disons qu’elle était de très loin mon ancêtre, ce n’est pas comme si j’étais son cousin ou je ne sais pas quoi. Je me penchais pour prendre mon verre et en prendre une longue gorgée avant de le redéposer à sa place. Un sourire amusé venait prendre sur mes lèvres.

« -Mais non, je ne t’aurais pas laissé pendant des heures sur le pas de la porte. Tu as bien fait d’entrer de toute façon. » Je prenais une pause avant de lever une main pour glisser une mèche de cheveux derrière son oreille, elle venait cacher ses magnifiques yeux noisette. « - C’est dommage que nous soyons en quelque sorte de la même famille Lex, tu es délicieuse.»

Je le pensais, et c’est mon côté charmeur qui prenait le dessus. Qu’est-ce que vous voulez, elle était tout à fait mon genre de femme et elle me plaisait. Je n’osais pas faire quelque chose à son égard, ça serait surement mal vu, en fait je ne savais pas du tout. Je me penchais pour reprendre mon verre et en boire une nouvelle gorgée. Je reportais mon regard dans le sien.

« -Je ne brise le cœur de personne, de quoi es-tu en train de parler?» Un haussement d’épaules avant que la conversation ne tourne dans le vif du sujet. Je savais qu’elle voulait en savoir plus, pour l’instant tout allait bien quoique ma haine n’était pas aussi grande que la sienne envers sa sœur. « -Eh bien, je l’ai sauvé d’un admirateur en furie et elle me fait confiance. Qu’est-ce que tu veux que je fasse exactement. Il faut que je gagne sa confiance encore plus, mais tu sais Lex, pourquoi vous détestez vous autant? »

C’est une question que je me posais, ma haine n’était pas aussi grande que la sienne, mais j’avais été élevé dans cette optique. Je voulais juste comprendre et à force de traîner avec la jeune femme je m’attachais à elle, ce n’était pas une situation facile, elle avait des côtés humains et elle me semblait tellement inoffensive. Je pouvais la briser tellement facilement que ça me rendait vulnérable.

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Lex & Lex

Il était infernal! Et je ris franchement à sa remarque. Comme si j'allais le croire. Et puis j'avais plus d'un tour dans mon sac si je voulais ouvrir une porte. Enfin dans mon sac...au bout de mes doigts!

« Méfie toi je serais tout à fait capable de la faire brûler pour entrer rien que pour t'emmerder!!»

Sur ces mots je fis apparaître une petite flamme au milieu de ma main droite et je l'approchais de mon visage pour souffler dessus et ainsi l'éteindre. Comme un bisou que je lui aurais envoyer. Oui c'était le genre de choses que j'aimais bien faire. Jouer avec le feu...Pour ce qui concernait les boissons il me fit remarque qu'il n'allais pas le laisser faire tout le boulot mais c'était trop tard j'étais déjà en train de m'en occuper. C'était moi la barmaid non? Toute récente barmaid mais j'aimais bien ça. Et puis je préférais le faire moi même, il serait parfaitement à goût! Je trouvais rapidement ce dont j'avais besoin dans les placards. Je me sentais comme chez moi ici et c'était d'ailleurs arrivé assez rapidement. Cette entente qu'il y avait entre nous deux. Comme une sorte de connexion. Je m'assis sur le canapé, et je bus dans mon verre avant de le reposer.J'avais bien fait d'entre de toute façon oui. C'était gentil mais je le savais déjà. Son compliment me fit sourire tout comme son geste m'attendrit. Et me charma. C'est vrai qu'il était très séduisant et qu'il me plaisait bien sûr. Nous étions en vérité plutôt éloignés il n'était pas comme mon enfant. Mais quand même il y avait quelque chose dans ce goût là que je ressentais pour lui. Quand je pensais à lui plein de sentiments se mêlaient en moi et ce n'était pas évident de tout démêler

« T'es pas mal non plus dans ton genre. Bon c'est normal vu la beauté de tes ancêtres!!»

Je plaisantais bien sûr. Enfin à moitié. Je suis du genre assez orgueilleuse et j'adore les compliments. Et j'adore encore plus plaire aux hommes. Ou aux femmes. C'est une sorte de défaut mais j'avais toujours été comme ça. Il me fit remarquer qu'il n'avait briser le coeur de personne et cela me fit sourire. Je le connaissais bien maintenant. Il devait briser des cœurs sans même s'en rendre compte. Mais il enchaîna sur ce qu'il se passait avec Louellyn. Me posant une question qui me fit arrêter de sourire automatiquement. Oui je la détestais. Ca n'avait pas toujours été évidemment mais aujourd'hui...c'était encore pire qu'à l'époque où Lullaby, Lisbeth et moi avions découvert son pouvoir. Ce que je voulais qu'il fasse exactement? C'était très simple et ça tenait en deux mots.

« Je la déteste. Elle je pense qu'elle s'en tape vu qu'elle se prend pour je ne sais quoi.Madame je suis immortelle...»J'entendais le mépris dans ma voix, la colère montait accentué par toutes ces années perdues, tous ces gens que j'avais perdu. « Il n'y avait aucune raison pour qu'elle soit immortelle. Elle est la seule à avoir eu un pouvoir aussi puissant. Bien sûr je suis capable de faire beaucoup de choses. Mais quand nous étions plus jeune. Celle qui était la plus joyeuse, la plus heureuse d'être en vie, celle qui faisait tout pour en profiter, qui goûtait à tout, qui se mettait en danger. C'était moi pas elle. C'est moi qui aurait dû avoir son pouvoir. Elle s'est toujours contenté de nous imiter. De se prendre pour notre mère. Ca aurait dû être moi.»J'attrapais mon verre et je le vidais d'une traite. J'avais la bouche sèche et je sentais le feu au bout de mes doigts qui ne demander qu'à être craché. A l'époque où j'étais marié il suffisait à mon mari de me suggérer d'aller me calmer dans le parc et de brûler un arbre ou deux et ça calmait ma colère. Mais là? Dans l'appartement de Lex... « Mes 5enfants sont morts. Mon mari est mort. Mes amants sont morts. JE suis morte. Et elle madame à continuer sa vie aux quatre coins de l'Europe et en plus elle joue au grand écrivain. Ca me met hors de moi tu ne peux pas savoir. Je ne rêve que d'une chose:la savoir enfin morte. Qu'elle disparaisse pour de bon de la surface de la terre. Et je veux entraîner le plus de ses descendants avec elle. Voilà ce que j'attends de toi Lex.»

Je reposais mon verre et je plongeais mon regard dans le sien. Ses yeux si bleus...Qu'est-ce qu'il allait penser de moi? Il ne pouvait pas ne pas être d'accord avec moi, pas lui. Il était comme moi. Je ne le quittais pas des yeux attendant sa réponse.

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

Elle savait très bien que je ne disais pas ce que je pensais et j’aimais la faire rire, elle avait un sourire tout à fait charmant. Je me doutais que ce n’était pas une porte qui allait l’empêcher d’atteindre ses buts, mais je trouvais cela amusant de la provoquer un peu. J’étais comme ça avec les femmes, encore plus quand elle me plaisait. Nous étions semblables à ce niveau, pas d’attache et une grande assurance. L’envie de plaire, peu importe à qui. J’étais aussi comme ça, mais Lexie était quand même différente des autres femmes. Je ris à mon tour à ce qu’elle me répondait.

« -M’emmerder? Ni prend pas trop goût parce que je pourrais bien me venger, j’ai plus d’un tour dans mon sac moi aussi.»

Je regardais la flemme naître du bout de ses doigts alors qu’elle y soufflait pour la faire disparaître. Lexie m’amusait, elle était comme ma moitié. Nous étions complémentaires au point ou cela en était effrayant. Je laissais mes doigts courir sur la peau de sa joue pendant un instant, laissant un léger silence s’installer. Je n’osais que très rarement des gestes de ce genre à son égard parce que je ne savais pas réellement quoi penser. J’étais de sa descendance, mais nous étions tellement éloignés que ça n’avait presque plus de sens. C’est comme si nous partions de la théorie d’Adam et Eve, nous étions tous étroitement reliés, mais cela n’empêchait rien. Lexie me plaisait, et je pouvais m’en rendre compte à chaque fois qu’elle se trouvait devant moi. Avec elle, j’étais plus sage, comme je disais, je n’osais pas trop flirter avec elle quoique quelques petits gestes m’échappaient de temps en temps. Je finis par retirer ma main de sur son visage dans un sourire charmeur, incapable de faire autrement. Son commentaire me faisait sourire et je finissais mon verre presque plein. J’avais besoin de me mettre les idées bien en place. Je savais qu’en lui posant cette question cela allait automatiquement refroidir la situation, mais j’avais besoin d’en savoir plus. J’avais ce besoin intense de mettre mes idées au clair, ce qui n’était pas encore le cas.

J’écoutais ce qu’elle était en train de me dire et je sentais la rage dans sa voix, je sentais la fébrilité dans ses gestes et je pouvais voir ce que ça lui faisait. Je la regardais, je ne quittais pas un instant mon regard du sien intrigué par cette haine vorace. Tous ces morts à cause d’une lutte de pouvoir? L’humain était ainsi fait. Je n’aurais peut-être pas dû poser la question, mais au risque de la voir se mettre en colère, je voulais savoir. Je ne parlais pas, je me contentais de l’écouter, ce que je faisais rarement avec les femmes. Quand elle eu finis de parler, je m’approchais d’elle, réduisant la distance entre nous et je posais mes deux mains sur ses joues, pour la calmer, pour l’apaiser. Je ne savais pas exactement ce que je faisais, mais c’était plus fort que moi. Je plongeais mon regard bleu dans le sien, je voulais calmer cette rage qui faisait gronder son corps. Je n’aimais pas la voir dans tous ses états. Mes gestes étaient calmes et doux, ce qui me surprenait assez de moi-même. Je n’étais pas un monstre, juste pas le genre d’homme rose à se perdre dans les sentiments, mais Lexie était différente, simplement. Je laissais mes mains posées contre ses joues alors que je reprenais d’une voix calme.

« -Lex calme toi.. Je comprends, enfin, c’est justement ce que je cherche à faire comprendre. Ça ne sert à rien que tu montes sur tes grands chevaux alors reprendre sur toi OK?»

Nous étions bien plus près que ce que je n’avais voulu faire, mais j’avais agi sans réfléchir. Une étrange envie venait prendre place en moi, celle de l’embrasser, mais je relâchais son visage aussitôt. Tous ses sentiments me perturbaient, je ne savais pas ce que je pouvais faire ou ne pas faire. Rien n’était clair, tout était complexe. Je me sentais tiraille, perdu, mais Lexie m’attirait indéniablement. Je poussais un soupir en me levant et je prenais mon verre pour le remplir de bourbon. Autant mettre un peu de distance ça n’allait pas me faire de tort. Je reprenais une longue gorgée de mon verre en restant debout devant elle.

« -Tuer une immortelle ce n’est pas facile, je ne sais pas comment m’y prendre, il faut que je trouve son point faible.» Je prenais une autre gorgée de son verre. « -Je n’aime pas me trouver entre vous deux. J’en viens à un point où je ne sais même plus quoi pensé.»

C’était un aveu que je lui faisais, en quelque sorte. Je ne trouvais pas ça facile, je ne savais pas toujours comment m’y prendre même si j’avais plus d’un tour dans mon sac. Je ne voulais pas la décevoir, c’est ce que je savais, mais je me sentais mal et perturbé.

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Lex & Lex

Il pourrait se venger comme si j'allais le croire. J'aimais plaisanter avec lui c'était vraiment agréable. Exactement sur la même longueur d'onde comme la sensation d'avoir trouver son double. Pas comme un frère ni comme une âme soeur. Un truc encore plus fort. Presque mystique. C'était presque inquiétant de ressentir un lien aussi fort. Mais il me posait un question et tout remontait en moi comme à chaque fois. Je savais que j'étais jalouse et envieuse. Mais c'était tellement injuste. Je revoyais mes fils, la chair de ma chair. J'étais allé sur leur tombe. Alors qu'elle était encore vivante. Moi j'avais pu revenir à la vie, grâce à Elijah mais eux ils étaient toujours morts. Et sans Elijah je le serais resté aussi et elle aurait encore continué à vivre. Ce n'était pas normal. Et ça me rendait ivre de colère. Au point que j'aurais pu tuer quelqu'un sur le champ. La colère c'était devenue comme une partie de moi. En sommeil souvent mais qui remontait parfois à la surface. Et quand elle remontait...ça pouvait exploser à tout moment. Mais Lex posa ses mains sur mes joues, plongeant son regard dans le mien.Je plongeais mes yeux dans les siens et instinctivement ma respiration se cala sur la sienne. Je me concentrais, écoutant sa voix calme me dire de me calmer. Il avait raison. Ca ne servait à rien de m'énerver maintenant.

« Oui t'as raison je suis désolé. J'ai du mal à contrôler ma colère.»

Finalement il s'éloignait de moi et je m'affalais contre le canapé. Je me sentais comme vidée. Je savais qu'il fallait que j'arrive à me contrôler si à la moindre pensée pour Louellyn je n'étais pas capable de me raisonner je n'allais arriver à rien. Calme, méthodique et raisonnée. C'était ce que je devais faire. Il se leva et retourna remplir son verre. Il me fit remarquer que tuer une immortelle n'allais pas être facile. Et j'étais bien d'accord. Le principe d'être immortelle c'est justement qu'on ne peut pas mourir, élémentaire mon cher Watson n'est-ce pas? Mais il devait forcément il y avoir un moyen. Et quoi qu'il faille faire pour le trouver et bien je le ferais. J'étais prête à tout. Même à faire des choses horribles. Rien n'était susceptible de m'arrêter. Mais là je fus sorti de mes pensées par une phrase que je m'attendais pas à entendre. Il était entre nous deux? Il ne savait plus quoi penser? C'était quoi cette histoire? Je le regardais complètement interloquée. Il me faisait quoi là? 150 000 phrases se bousculent dans ma tête.

« Comment ça tu es entre nous deux? Je croyais que tu étais de mon côté pas entre nous deux. Ne me dis pas qu'elle a commencé à te retourner le cerveau? »

Je m'assis au bord du canapé, mes bras croisés posés sur mes genoux. Si il commençait à trouver Louellyn sympathique...s'il avait pitié d'elle...Comme un château de cartes qui s'écroulent tout à coup. Il était trop proche d'elle. Je n'aurais peut être pas du lui demander de prendre ce travail près d'elle. Peut être que c'était une mauvaise idée finalement. Je ne voulais pas lui en vouloir et je n'étais pas vraiment fâché. Juste déçue. Je ne comprenais pas ce qui avait pu se passer. Mais je connaissais Louellyn elle pouvait se montrer douce et gentille. Mais que Lex se laisse prendre au piège. Oui c'était décevant.

« Tu commences à l'apprécier Lex? Elle te plaît c'est ça? »

Peut être que je mettais le doigt sur quelque chose. Elle était jolie après tout et Lex était un séducteur. Il y avait peut être quelque chose qui s'était passé. Il l'a protège, tout le temps avec elle. L'idée qu'il commence à s'attacher à elle me rendait folle. Mais qu'est-ce que je devais faire?

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

C’était impossible de définir ce qui nous unissait, c’était une chimie particulière quelque chose que je ne retrouvais avec personne d’autre. Par-dessus tout ça, venait s’ajouter cette foutue attirance qui me dérangeait, elle était présente et incontrôlable. Je connaissais trop bien cette haine pour sa sœur, elle était tellement forte que je pouvais moi-même la ressentir, mais ma haine était bien différente de la sienne, plus posée, plus douce, moins agressive. Ça m’affectait, mais pas autant que cela pouvait affecter Lexie. La voir comme ça me dérangeait, en fait, je me sentais mal face à toute cette haine. Elle était destructrice pour elle et je ne voulais pas qu’elle en souffre, je voulais la protéger, mais j’étais mal placé entre elle et sa sœur. Je savais que ça allait la faire souffrir que je lui parle. J’avais posé mes mains contre son visage pour la calmer et ça avait marché, son souffle s’était callé au mien, son regard était fondu dans le mien et.. C’était mieux que je la lâche maintenant. J’affichais un sourire alors que je calme reprenais place en elle.

« -T’emporter de la sorte ne peu que te nuire, il faut que tu te contrôles Lex, ce n’est pas bon pour toi.»

En m’approchant d’elle, je me laissais prendre au jeu, mais je m’en rendais compte et je voulais l’éviter. Ce ne serait pas une bonne idée qu’elle change de garde du corps? Le visage de Lex me transperçait littéralement le cœur, je n’aimais pas voir la déception sur ses traits surtout quand c’était de ma faute. Je lui tournais le dos un moment, mais je sentais son regard me transpercer le dos. Je poussais un soupir en me servant un autre verre que je prenais d’un trait pour m’en verser un autre de suite. Je l’écoutais et je finis par me tourner pour poser mon regard sur elle une fois de plus. Mes mots avaient largement dépassé ma pensée, mais Elayne était comme un enfant, j’étais incapable de voit le mal en elle et c’est ce qui me dérangeait. Je m’approchais d’elle et je posais mon verre sur la table basse. Je n’aimais pas la voir de la sorte, je me sentais mal et je ne sais pas pourquoi je me sentais aussi coupable de la décevoir. J’étais incapable de mettre le doigt sur mes sentiments envers elle et cela m’agaçait au plus haut point.

« -Ne fais pas cette tête tu veux. Ce n’est pas ce que je voulais. Comment tu ne veux pas que je doute? Ce n’est pas facile, c’est moi qui passe tout mon temps avec elle et pour être franc, elle me fait penser à une petite fille. Je sais ce qu’elle a fait et je ne sais pas ce qui me prend. Je suis désolé Lexie, je ne veux pas te décevoir et bien sûr que je suis de ton côté sinon je t’en aurais pas parlé. Ça me fend le cœur de te voir comme ça, je n’aurais pas dû t’en parler.»

Je me posais à côté d’elle et je reposais mon regard dans le sien, je soupirais en passant une rapide main dans mes cheveux noirs. Si elle me plaisait? J’étais avec elle et je devais me comporter comme son meilleur ami, je sentais que j’étais en train de douter et de me poser des questions. C’est exactement pour ça que j’en parlais avec Lexie, je savais qu’elle allait me remettre les idées en place. Elle était parfaite dans ce rôle. Je la quittais du regard un moment avant de reposer mon regard dans le sien.

« -Si elle me plaie? » Je marquais une pause avant de continuer. « -C’est juste que je dois jouer les preux chevaliers et les meilleurs amis, je ne suis pas un tueur, je n’ai pas la même haine que toi pour elle. Ne me regarde pas comme ça Lex. Il ne s’est strictement rien passé entre nous. Ce n’est pas parce qu’elle est jolie que je vais coucher avec elle. Je ne couche pas avec tout ce qui bouge non plus. Puis je sais que ça te ferait du tort et ce n’est pas ce que je veux. »

Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas comment m’y prendre parce que tout était confus. Ma relation avec Lexie n’aidait en rien, cette relation fusionnelle n’aidait pas du tout à mettre mes idées au clair et il y avait Louellyn qui était trop gentille. Je ne voyais pas quoi faire, même si j’avais un penchant pour rester aux côtés de Lex.

« -J’espère que je ne vais pas perdre ta confiance avec ça Lex, ça me tuerai. »

Time to plan
Lex & Lex

Je hochais la tête à ses paroles. Je savais qu'il avait raison. Mais je n'avais jamais été du genre très calme.Et encore moins patiente. Pourtant il allait m'en falloir si je voulais arriver à mes fins. Je me rendais compte que toutes ces années ou j'avais été morte ne m'avait pas calmé. Au contraire. Je me retrouvais encore plus téméraire, encore plus intrépide, encore plus nerveuse qu'avant. Et croyez moi je n'étais jamais été le genre de femme timide qui se cache derrière son éventail et qui joue les effarouchés. Non moi j'étais effrontée. Est-ce que je pouvais lutter contre ça? Pas certain. Le seul point sur lequel je pouvais travailler c'était ma colère. Et encore que cela me paraissait difficile. Mais puisqu'il fallait le faire. Si je voulais réussir. Et je voulais à tout prix réussir. C'était ça qui m'aiderait: le but à atteindre.

Quand à la suite de notre discussion elle devenait plus difficile. Je sentais bien que ce que je lui disais lui faisais de la peine mais c'était nécessaire. Il me tourna un instant le dos pour mieux revenir face à moi. J'écoutais ses paroles attentivement, en pesant chaque mois, cherchant à entendre une petite hésitation, quelque chose qui trahirait un mensonge. Mais je ne sentais rien de tout ça. Il ne me mentirait jamais ça j'en étais certaine. Je pouvais le sentir dans chaque fibre de ma peau.

« Tu as bien fait de m'en parler Lex. N'hésites jamais à me confier ce que tu as sur le coeur même si tu penses que cela peut me blesser. Je sais que tu n'as pas une position facile. Tu es proche d'elle et à être trop proche des gens on se laisse attendrir par les sentiments c'est inévitable.»

Il s'assit à côté de moi, passant de nouveau sa main dans ses cheveux. Je commençais à douter de mon plan. Je ne voulais pas non plus qu'il se sente mal ce n'était pas le but. Bien sûr il ne la détestait pas autant que moi c'était évident. Mais le fait de savoir qu'il n'avait pas couché avec elle me rassurait. J'aurais détesté ça. Qu'il couche avec d'autres filles ça ça ne me dérangeait pas vraiment. Un petit pincement au coeur bien sûr. Un peu comme une mère qui aurait voulu garder son fils plus longtemps rien qu'à elle. Un peu comme une femme qui voit son ancien amant retomber dans les bras d'une autre.

« Je t'avoue que je préfère ça comme ça. Tu n'as pas besoin d'être proche d'elle à ce point là. Contente toi d'être son meilleur ami et tout se passera bien. Ne t'implique pas, pas trop en tout cas. J'ai besoin que tu restes près d'elle physiquement et près de moi dans ton coeur.»

Je savais que mes mots allaient le toucher. Je voyais qu'il se sentait mal et malgré moi je jouais avec ça. Parce que j'avais besoin qu'il continue. Jamais je n'arriverai à avoir quelqu'un de mon côté aussi proche d'elle que l’était Lex. Je ne voulais pas le manipuler et ce n'était pas ce que je cherchais à faire. Je voulais juste qu'il comprenne. Qu'il reste de mon côté. Et son regard d'enfant perdu n'arrangeait pas à mon sentiment de malaise. D'une façon je me servais de lui et ce n'était pas bien. Je passais ma main sur sa joue. Comme je l'avais fait des années auparavant pour consoler mon fils Leo qui avait cassé mon collier de perles et qui craignait que je ne l'aime plus. Comme je l'avais fait quand Lucy avait connu son premier chagrin d'amour. Comme je l'avais fais quand mon mari me regardait tristement alors qu'il savait que je revenais du lit d'un autre. Il était un peu tout ça à la fois pour moi. Ce n'était peut être pas forcément bien mais déjà je ne pouvais plus me passer de lui. Et déjà je savais que je serais prête à toutes les manigances, tous les chantages, toutes les manœuvres pour le garder près de moi.

« Tu ne perdras pas ma confiance comme ça Lex ne t'inquiètes pas. Mais ne me trahis pas. C'est moi que cela tuerai.»

Oui j'étais monstrueuse. Oui je tapais là où ça fait mal. Mais je l'ai dit. Je ferais tout pour qu'il reste près de moi.

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

Lexie avait un tempérament qui s’arpentait aux miens, j’avais un bon caractère et elle aussi, mais nous arrivions pourtant à nous entendre à merveille. Ne serions-nous pas supposés nous détestés à cause de nos caractères trop semblables? Ce n’était pourtant pas le cas, c’était toute autre chose entre nous, quelque chose de réel et parfaitement complexe. Il y avait pourtant un point qui nous différenciait beaucoup et c’était le point sur ce que je devais faire. Je ne connaissais pas la haine autant qu’elle, même si d’une certaine façon, je la ressentais. C’est ce point qui nous avait menés à cette discussion qui prenait une tournure qui ne me plaisait pas. Je me sentais manipulé d’une certaine façon même si je ne sais pas ce qu’elle attendait réellement de moi. J’étais un homme aventureux, séducteur, mais j’étais aussi humain, je pouvais éprouver des sentiments et en ce moment, j’avais les deux pieds bien plongés dedans. J’avais envie de boire à n’en plus finir alors que je lui tournais le dos pendant un moment, mais ce serait simplement inutile. Je finis pas me rapprocher d’elle, laissant cette étrange tension prendre place entre nous. Je me sentais mieux quand j’étais loin, j’avais plus de contrôle sur ce que je pensais et ressentais. Je me vidais le cœur avec une honnêteté surprenante, j’étais à l’aise avec elle, c’est le genre de chose que je ne ferais pas avec tout le monde.

« - Lexie, je sais que tu veux la tuer, mais je ne sais pas comment et je ne vois pas comment je vais pouvoir le savoir. Elle ne va surement pas me donner la réponse parce qu’elle tient à moi, tu veux que je fasse quoi? Dis-moi ce qu’il faut que je trouve et je le ferai au plus vite pour me départir de cette histoire, ça ne me plaie pas de jouer le gentil avec elle. »

Je poussais un soupir en laissant mon regard se perdre dans le sien. Heureusement que je n’avais pas couché avec elle, ça ne ferait qu’envenimer la situation pour nous trois et elle était déjà assez complexe sans que je ne mêle d’histoire de sexe là-dedans. Je la quittais du regard pour laisser ma tête tomber contre le dossier du fauteuil, j’observais le plafond tout en écoutant ce qu’elle avait à me dire. Lexie savait comment trouver les bons mots pour jouer avec mes sentiments et c’était loin de me faire plaisir. Je ne répondais pas, j’étais en train de penser à ce que je pouvais faire et à ce que je devais faire pour en finir au plus vite. J’étais perdu dans le tréfonds de mes pensées alors que je sentais sa main se glisser contre ma joue. Cette proximité ne m’aidait en rien parce qu’elle m’attirait, j’éprouvais trop ce sentiment à son égard et surement que l’amour pouvait se mélanger à ce délicieux cocktail d’émotions. J’attrapais sa main au passage, sans être brusque, et je relevais la tête pour m’approcher d’elle. J’étais sérieux, je n’aimais pas faire jouer avec mes sentiments et je n’étais pas naïf. J’étais le premier à jouer avec les autres, surtout les femmes et avec sa sœur, qu’elle ne me prenne pas pour un idiot. C’est vrai qu’elle avait avantage à me garder de son côté, j’étais son meilleur atout pour le moment. Mes iris bleutés se posaient directement dans son regard alors que ma voix se baissant dans un ton de murmure, je lui faisais une confidence, mais un avertissement aussi. Je ne lui ferai jamais de mal, mais je ne voulais pas qu’elle se joue de moi et je voulais que ce soit clair.

« -Ne joue pas avec moi Lex. Tu prends les parfaits mots pour me rendre sentimentale et je n’aime pas ça. Je te connais alors tu n’as pas besoin de me toucher pour que je reste de ton côté. Puis ne me laisse pas perplexe la situation entre nous est déjà bien assez chargé en émotions comme ça, tu sais très bien qu’il y a quelque chose alors ne me prend pas pour acquis.»

Certes, il y avait bel et bien quelque chose entre nous, mais il n’y avait pas de mot pour le définir. Elle devait se douter de comment je me sentais, déchiré entre elle et sa sœur. Déchiré entre notre lien et cette inexplicable fusion qui nous unissait. Déchirée entre cette attirance et cette complicité. Je m’étais approché d’elle et elle avait presque pu sentir mon souffle se perdre contre ses lèvres, je finis par relâcher sa main en me retenant pour ne pas glisser la mienne dans sa chevelure. Au lieu de ça, je prenais mon verre entre mes mains pour reprendre appuie sur le dossier de mon canapé. Lex était comme une mère, une meilleure amie et une amante que je voulais séduire, elle était tout et en même trop. Je ne sais pas ce qui m’empêchait de la séduire, de l’embrasser, mais je ne le faisais pas. Peut-être était-ce la peur de m’attacher encore plus à elle que je ne l’étais déjà. Je ne voulais pas être son brave chien obéissant et je ne voulais pas qu’elle me considère comme acquis. Mes mots avaient pu être sévères, mais je savais qu’elle n’allait pas m’en vouloir, comme je n’allais pas lui en vouloir d’avoir agi comme elle le faisait avec moi. C’était comme ça entre nous.

Time to plan
Lex & Lex

Je savais bien que je me montrais en quelque sorte cruelle avec lui. Il tenait à moi, bien sûr autant que moi je tenais à lui, mais je me servais de ce qu'il y avait entre nous pour l'amener à faire ce que je voulais. C'est horrible je le sais bien mais je ne le faisais pas pour lui faire du mal. Je voulais juste obtenir ce que je voulais. Je faisais toujours tout pour obtenir quelque chose. Je n'avais que peu de scrupules. Hormis cette fois où ça me faisait du mal de devoir jouer avec lui. J'avais moins de sentiments d'habitude. Encore que cela ne m'ait jamais trop embêté de mentir à mon mari sur mes amants. Ni de mentir à mes amants sur ma relation avec mon mari. J'étais peut être un peu trop égoïste et certainement vaniteuse mais j'étais ainsi faite. Prête à tout oour atteindre mon but. Sauf que là je le voyais mal et ça me vrillait l'estomac. Mais c'était nécessaire. Il le fallait. Comme à un enfant à qui l'on jure que la vie sera belle. Je ne devais pas me laisser attendrir par ce que je ressentais pour lui. Il ne savait pas ce qu'il devait faire et effectivement il ne risquait pas de trouver la solution tout seul. Ca c'était une autre partie de mon plan.

« Le moyen de la tuer ça va être à moi de le découvrir. Avec l'aide de Lullaby et de Lisbeth. Des renseignements j'en cherche et j'en obtiens de mon côté ne t'inquiètes pas. Contente toi de me ramener les plus d'informations possible. Qui elle aime, qui elle protégerai, qui sont ses descendants. Je veux savoir de quoi elle a peur, ce qu'elle craint. Ce qu'elle fait de ses journaux intimes. Surtout ça. Je suis sûr que là dedans il doit y avoir des choses intéressantes. Elijah m'en a déjà ramené deux. Il m'en faudrait d'autres. Mais je connais des gens qui les protège comme ils protègent les livres qui nous ont donné nos pouvoirs. Tu n'es pas tout seul Lex, moi aussi je travaille dur là dessus!»

Mais au fur à mesure de mes paroles, quand je lui parlais de rester près de moi, de ne croire qu'en moi je voyais bien dans ses yeux qu'il comprenait où je voulais en venir. Bien sûr je me servais de ses sentiments. Comment en aurait-il pu être autrement? Je ne savais pas vraiment comment faire autrement. Je jouais depuis toujours ce jeu là. Et ce n'était pas intentionnellement que je cherchais à le faire souffrir. C'était juste nécessaire. J'écoutais ses paroles alors que sa main se posait sur la mienne. Il voyait clair en moi et c'était normal. Il était tiraillé entre Louellyn et moi je le sentais maintenant il n'avait pas vraiment envie de lui faire du mal. Autant qu'il ne voulais pas me faire de la peine. Et bien soit. Je me chargerais très bien moi même de Louellyn de toute façon. J'en rêvais depuis des années, surtout depuis ces derniers mois où j'avais eu une nouvelle chance. Il était si proche de moi que je sentais son souffle. Mais il se recula et pris son verre en main. Il avait raison, je n'aurais pas pu le laisser aller plus loin. L'envie ne me manquait pas, mais il était comme un fils pour moi. Et même si l'envie d'en faire mon amant n'était pas loin...Ce n'était pas le moment. Pas après ce que je venais de faire. Ni après ce que je venais de lui dire.

« Je ne joue pas avec toi. Enfin pas vraiment tu comprends. Je ne veux juste pas courir le risque de te perdre. Mais je te promets que je ne mettrais plus ta loyauté en doute. Ni les sentiments que tu as pour moi. Et j'espère que tu ne penses pas non plus que je ne fais que me servir de toi. Parce que ce n'est pas le cas»

Je me décalais légèrement de lui, il ne fallait pas tout mélanger. Pas ce soir. Je le regardais boire dans son verre et je me levais remplir le mien de nouveau. A ce train là nous allions finir saouls tous les deux! Je m'assis sur la petite table lui faisant ainsi face.

« Je ne te demanderais pas de faire du mal à Louellyn. Je sens bien que ce serait difficile pour toi même si cela ne me fait pas plaisir. Je m'occuperais moi même d'elle. Si tu pouvais juste faire ce que je te demandais tout à l'heure ça ira. Maintenant si c'est trop dur...Si vraiment tu as pitié d'elle et bien tu peux toujours abandonné. Je ne t'en voudrais pas.»

Pas trop en tout cas. Ce serait difficile. Et je risquais d'être fâché un moment je le sentais bien. Mais quoi faire...Je ne pouvais pas lui demander d'être comme moi. Je ne pouvais lui demander de la détester autant. J'aurais bien voulu...Mais c'est impossible autant en prendre mon parti. Et puis je ne voulais pas risquer qu'il se rapproche vraiment d'elle.

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

En temps normal, j’aurais du me sentir trahis par son comportement et par ce qu’elle était en train de faire envers, mais. Une part de moi voulait lui en vouloir tandis que l’autre comprenait pourquoi elle agissait de la sorte. Je n’avais pas le pardon facile, mais je n’étais pas capable de lui en vouloir, même si j’étais déçu par ce qu’elle était en train de faire envers moi. Je me sentais quelque peu manipulé et ce n’est jamais agréable de se sentir de la sorte. Je ne voulais pas la tuer de mes propres, mains, ça je le savais et je voulais laisser la demoiselle le faire. Je n’étais pas un tueur et je savais déjà trop bien que je ne voulais pas lui faire du mal. Apporter des informations était quelque chose qui me suffisait amplement et j’allais me contenter de cela. Mon rôle était de la protéger, mais finalement, ce n’était pas ce que je faisais. Je montrais à jour ses faiblesses et je me sentais mal de faire cela. Peut-être m’avait-elle touché d'une certaine façon, mais j’étais incapable de faire un choix entre elle ou Lex. Quoique mon choix penchait pour le moment en faveur de la demoiselle qui se trouvait en ce moment dans ma demeure. Je restais assis près d’elle à écoute ce qu’elle attendait de moi, quoique je savais déjà ce qu’elle voulait et je voulais le faire. Je soupirais une fois de plus avant de hausser les épaules.

« -Je sais. Je sais. Pour l’instant, je sens qu’elle commence à m’apprécier et je vais tenter de la faire parler sur sa vie. Tu veux ses journaux? Je ne sais pas comment mon père avait fait, mais il a réussi à m’en procurer un qui parlait de l’éveil de ses pouvoirs. Je l’ai encore d’ailleurs. Je peux te le donner, il est ici. De toute façon, ce n’est pas comme si j’en avais vraiment besoin. Au moins, ça m’a aidé à contrôler les miens, maintenant je n’ai plus rien à faire avec alors je vais te le donner.»

Je m’étais approché d’elle pour ensuite me reculer. J’avais envie qu’elle parte comme j’avais envie qu’elle reste. Je lui en voulais, comme je ne lui en voulais pas. C’était un parfait tiraillement dans le plus profond de mon être et j’étais en train de le ressentir, je n’aimais pas ça. Ces sentiments commençaient réellement à me déranger et j’aurais amplement préféré ne rien ressentir pour elle que d’être en plein milieu de ce flot de sentiments étranges. Ils étaient incontrôlables et je n’avais pas besoin de creuser loin pour savoir de quoi il en retournait. Ce serait mieux qu’il ne se passe rien entre nous, je voulais suivre cette optique, mais ce n’était pas toujours facile. J’essayais de me faire à l’idée et peut-être que ça allait alléger un peu les choses entre nous. De plus, je ne savais pas réellement ce qu’elle pensait de tout ça. Peut-être étais-je le seul à être attiré par elle et elle ne voyait en moins qu’un moyen d’arriver à ses fins. Cette optique ne me plaisait pas trop.

« -Ne me ment pas Lex. Je comprends pourquoi tu fais ça, mais sache que ça ne me plaie pas. Je n’ai pas besoin de me faire manipuler et je n’ai surtout pas envie d’être un simple moyen pour toi d’arriver à tes fins. C’est difficile de se trouver dans cette situation, ça me laisse perplexe. Je veux te croire Lex, tu sais que je te fais confiance.»

Je regardais mon verre vide, à cette vitesse nous allions effectivement finir ivres. Cela faisait pas mal de verres que je prenais et j’avais justement un peu la tête qui tournait, mais sans plus, j’étais loin d’être dans un état critique. Je le laissais se servir un autre verre alors que je ne la quittais pas du regard. Comment ne pas mélanger, tout était déjà bien mélangé, il ne suffisait que de se laisser tenter le temps de quelques secondes et c’était fait. Il y avait une tension, une fusion amicale et une attirance entre nous. Il y avait beaucoup trop de choses.

« -Je n’ai pas envie de tuer personne Lex, c’est ça le problème. Je veux bien t’aider et trouver ses points faibles, mais je ne vais pas la tuer, ça, je le sais déjà. Je ne suis pas un tueur, je n’ai pas besoin de vengeance autant que toi, même si tu es en train de m’insuffler la tienne. C’est toi qui devras t’occuper d’elle, je me contente de jouer derrière son dos et c’est déjà bien assez pour moi. »

Je la regardais un moment avant de finir par me lever et me diriger vers ma chambre. J’allais cherche ça fameux journal pour qu’elle en fasse ce qu’elle en veut. De toute façon, je n’en voulais plus depuis bien longtemps, je savais juste que je devais le garder et c’est ce que j’avais fait. J’ouvrais mon tiroir pour le prendre et je revenais vers le salon pour lui tendre et quand elle le prit enfin, je prenais mon verre pour le remplir une nouvelle fois de bourbon. Malgré le fait que je sois majoritairement un salaud de première, j’avais des sentiments, je n’étais pas un robot. Je reprenais une gorgée de mon verre en me disant que je devrais me calmer sur la boisson, mais je n’en avais pas envie.

« -Tiens. Fais-en ce que tu veux, il est à toi maintenant.»

Time to plan
Lex & Lex

Il suffisait de pas grand chose pour que tout bascule.Lex me connaissait trop bien. Il était un bout de moi même et j'aurais du y penser. Il était fâché contre moi je m'en rendais bien compte. Mais qu'est-ce que j'étais censée faire? Tempêter, supplier, pleurer? Ce n'était pas moi. S'il n'y avait qu'un jouant avec ses sentiments que je pouvais lui faire comprendre ce que je désirais vraiment et bien je le faisais. C'était ce que j'avais fait. Et je ne le regrettais pas. Il était comme un bout de moi. Dans une situation inversée il ferait exactement la même chose avec moi. Même s'il ne s'en rendait pas compte pour le moment. Je fus surprise quand il me dit qu'il avait un de ces journaux. Il ne voyait pas ce que je voulais en faire mais moi je voyais très bien. Je ne dis cependant rien pour l'instant. De toute façon lui avait encore des choses à dire. Mais ce qu'il me disait ne me plaisait pas vraiment. Je bus mon verre cependant sans rien dire. J'étais à la fois fâchée et triste qu'il pense que je puisse lui mentir. Ce n'est pas parce que j'appuyais là ou ça fait mal parce que je mettais ses sentiments et les miens en jeu que j'étais une menteuse. J'avais des défauts mais pas celui là. Certainement pas!

« Je ne suis pas une menteuse et je ne te manipule pas. Tu ne vois pas que j'ai juste peur que tu t'attaches trop à elle? Tu ne vois pas qu'en fait j'ai juste peur de te perdre? Que c'est pour ça que je te rappelle combien je compte pour toi? Et combien tu comptes pour moi? Ca me fait mal de savoir qu'elle te fait de la peine, que tu l’apprécies. Mais je ne me fâche pas. Je pourrais mais je ne le fais pas. Parce que je te comprends. Parce que tu es comme une partie de moi. Si je te mentais tu le saurais. Pas besoin de me demander de ne pas le faire.»

Il avait une situation difficile certes. Mais la mienne? Pas comparable certes. Mais ma douleur et ma colère sont bien trop grande pour que je puisse les oublier et ne plus m'en soucier. Il ne voulait pas la tuer et ça encore je voulais bien le comprendre. La tâche que je lui demandais semblait finalement être trop grande pour lui. C'était dommage mais c'était comme ça. Toute façon j'avais toujours pensé que ce serait moi qui la tuerait. Avec Lullaby. Et Lisbeth si elle le voulait. Je crois bien que Lisbeth la détestait moins que Lullaby et moi. Je savais que seule moi n'aurait aucun scrupule. J'étais forte et déterminé. C'était mon but à moi. Pas le sien. Même si j'aurais bien voulu que ce soit le contraire. Mais elle n'était rien pour lui. Pas comme moi. Il aurait pu lui aussi ne pas comprendre qu'elle ait eu ce pouvoir. Il aurait pu a détester et détester sa descendance pour ça. Comme moi. Ce n'était pas le cas n'en parlons plus. La tuer ce serait ma partie à moi. Au moins j'étais certaine de ne pas reculer au dernier moment.

« Je te l'ai dit. Je la tuerais. Tu n'auras pas besoin de te salir les mains.»

Il s'en allait finalement et je compris qu'il allait chercher ce journal. En revenant il me le tendait tout en reprenant une gorgée de son verre. Je le pris puis je le posais. Je pris ensuite son verre et le mien et je les emmenais dans la cuisine direction le lave vaisselle. On avait tous les deux bien assez bu. Puis je retournais dans le salon et je m'assis à côté de lui. L'alcool n'était que rarement un allié et en plus je devais travailler ce soir.

« On a assez bu tu crois pas non? »Je plongeais mon regard dans le sien et je glissais ma main dans la sienne. Je ne voulais pas qu'on soit fâché. Et j'espérais qu'il avait compris ce que je lui avais dit avant.« Merci pour le journal. Mais ne parlons plus de ça. Je ne veux pas qu'on soit fâché. Et je me sens mal que tu croies que je cherche qu'à te manipuler. Tu es tellement plus que ça Lex. C'est difficilement explicable. Je voulais juste que tu comprennes comme j'ai besoin de toi rien de plus. Et je m'excuse si tu as pris ça pour autre chose. »

Je m'excusais et c'était assez rare pour être noter. C'était même du genre exceptionnel! Enfin, je pouvais reconnaître une erreur. Et maintenant que j'étais rassuré sur ce qu'il ferait je ne ressentais plus le besoin de me rassurer justement. Il était de mon côté. Pour l'instant du moins. C'était une nuance qui me chagrinait mais quoi faire.

Don Juan ϟ · messages postés : 352 Nous a rejoint le : 04/08/2011 Age : 34

Spoiler:

Il ne suffisait que d’un moment pour que tout bascule, pour que je l’a perdre et qu’elle me perde, mais nous ne voulions pas cela ni l’un ni l’autre. J’étais fâché d'une certaine façon, mais je ne savais pas réellement ce que je ressentais en ce moment. En même temps, je savais qu’elle ne me mentait pas pour le plaisir de le faire, mais c’était normal de douter dans ce genre de situation non? Je doutais même si au fond de moi je savais qu’elle ne me mentait pas. Juste qu’il y avait eu trop d’émotions, trop d’aveux et trop de choses pour que cela soit complètement clair. Je voyais bien qu’elle était déçu que je lui dise cela, mais moi aussi je voulais me rassurer, d’une certaine façon, je ne voulais pas être celle avec qui on joue. Personne n’aime ce rôle et celle avec qui on jouait été Louellyn. C’est elle qui devait souffrir pas nous, pas elle et pas moi. Je laissais mon regard se planter dans le sien alors qu’elle me parlait. Je fermais les yeux le temps d’une seconde avant de reposer mon regard dans le sien alors qu’elle se vidait le cœur à son tour. Cette situation devenait de plus en plus étrange et complexe. Je glissais une main sur sa joue, en la caressant du pouce un moment avant de la retirer pour parler.

« -Ca va Lex. Je comprends. Je me doutes que tu ne fais pas cela pour me faire mal juste que.. J’ai voulu être honnête avec toi et je ne veux pas te perdre non plus. Bien sûr que je tiens à toi et je n’ai pas envie de la laisser s’immiscer entre nous. Je ne voulais pas te faire de la peine et je ne veux surtout pas que tu m’en veuilles, mais je pense que c’est mieux que tu le saches, au moins tu le sais, je ne veux pas te jouer dans le dos. Pas toi.»

Je me doutais que la situation de Lexie était bien pire que la mienne, je ne disais pas cela pour nous comparer, mais parce que nous avions tout deux nos problèmes distincts. Ce qui me poussait à agir c’est la haine envers cette famille qui m’avait été inculpée et celle de Lexie. Je voulais tellement qu’elle se sente mieux et d’ailleurs je me demandais bien pourquoi je voulais autant lui faire plaisir, autant la rendre heureuse. C’est une des rares fois que je me comportais de la sorte envers une femme. Lexie était trop de chose en même temps, c’est ce qu’elle était simplement. Je ne répondais pas à ce qu’elle venait de dire, c’était comme un pacte que nous faisions. Elle allait la tuer et moi j’allais trouver ses points faibles. J’étais debout et j’allais prendre une autre gorgée de mon verre alors qu’il se volatilisait de mes mains. Je la laissais faire, elle avait surement raison. J’allais faire n’importe quoi si je continuais de boire autant. Je me posais une nouvelle fois dans mon canapé et je posais mon regard sur elle quand elle revenait à mes côtés.

« -Tu as raison Lex. Je pense que j’ai pris assez de verre et toi aussi.» Je la laissais se placer à mes côtés et je glissais un regard sur sa main qui prenait la mienne et je souris simplement. « -Je ne t’en veux pas et je ne suis pas fâché, je pense que je suis simplement incapable d’être fâché contre toi. Tu en as de la chance. Tu as raison, vaut mieux changer de sujet parce que tout cela commence à nous monter à la tête. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec toi.»

J’acceptais ses excuses sans aucun problème parce que je comprenais trop bien les raisons de ses actions. Je ne voulais que ce soit encore plus complexe entre nous, je ne voulais pas être en colère contre elle et je ne voulais pas qu’elle le soit envers moi. Je posais mon autre main contre la sienne et je souriais.

« -Je comprends et je suis de ton côté. Le sujet est clos, nous allons en reparler quand je vais avoir de bonne nouvelle pour toi.»

Time to plan
Lex & Lex

Parfois être moi se révéler bien compliqué. En même temps je m'en étais toujours bien sort dans la vie. J'étais faite de la sorte. Mais quand il plongeait ses yeux dans les miens...cela faisait monter en moi quelque chose de tellement fou que j'en avais des frissons. Il m'attirait c'était indéniable et j'avais du mal à gérer ça, en plus de tout ce que je ressentais d'autre pour lui et qui n'avait rien de l'amour que l'on peut porter à un mari. Je l'aimais comme un frère, comme un enfant, comme une âme soeur...mais une partie de moi ne songeait qu'au plaisir que cela serait que d'être son amante. Oui j'étais une vilaine, très vilaine fille. Mais ses yeux aussi bon sang! Ce visage! Ce n'est pas normal d'être aussi beau!!! Même pour un de mes descendants!! Au moins maintenant j'étais rassuré. Si j'avais pu une seconde douté de sa loyauté envers moi ce n'étais plus le cas maintenant. Je ne pouvais quand même pas lui demander de tuer de sang froid une fille qu'il côtoyait tous les jours. Enfin je connais certain à qui j'aurais pu le demander...j'en connais même certain à qui je l'ai demandé. Mais ne ressassons pas les vieux souvenirs.

« Je lui en veux tellement que j'ai parfois du mal à imaginer que les gens que j'aime puisse ne pas lui en vouloir autant que moi.»

Le contraire m'aurait mieux convenu évidemment. Mais je préférais ce petit compromis à perdre tout ce qu'il était pour moi. Finalement j'emmenais nos verres dans la cuisine et quand je revins Lex me dit que j'avais eu raison. L'alcool et les discussions sérieuses ne font pas bon ménage. De nouveau assise à côté de lui je glissais ma main dans la sienne. C'était tellement naturel...et agréable. Au moins nous étions tous les deux d'accord sur un point, nous ne voulions ni l'un ni l'autre être fâché. Nous étions lié par quelque chose qui nous dépasse je pense. Comme deux aimants qui se repoussent mais qui ne cessent de vouloir s'accrocher l'un à l'autre. Mais comme il me disait que le sujet était clos je ne revins pas dessus. Je lui souris juste, de manière franche cette fois et absolument pas pour l’enjôler. Il posait son autre main par dessus la sienne et un instant je songeais à aller me blottir dans ses bras. Mauvaise idée vu l'état de tension dans lequel nous étions. Cela ne mènerait à rien de bon. Je restais un instant comme ça sans rien dire et je me levais finalement à regret.

« Je dois aller travailler. Non pas que j'en meure d'envie mais à priori à ton époque les femmes se débrouillent toute seule!! et comme je n'ai pas encore trouvé un aristocrate pour m'épouser et m'entretenir...»

J'étais à moitié sérieuse. Il y a deux cent ans c'était bien pour ça que j'avais épousé mon mari. Seulement il m'avait donné de beaux enfants, et il m'avait comprise tellement parfaitement que j'avais fini par être sincèrement amoureuse de lui. Et heureuse en plus. Je me penchais et je déposais un bisou sur une de ses joues.

« On pourrait peut être se faire un truc ce weekend? Tu m'appelleras pour me dire si tu travaille?»

Ca aussi c'était quelque chose à laquelle je m'étais très vite habituée. J'aimais le voir beaucoup et souvent. Je partis ensuite, le coeur un peu plus léger de l'avoir vu. Heureuse de l'avoir près de moi. Mon travail de barmaid n'étais pas si terrible et les soirées passaient toujours vite au vu de l'animation du bar. Sans m'en rendre compte il serait l'heure de rentrer et bientôt je serais dans mon lit.