Cela faisait plus d’une semaine que je n’avais pas revu Mark. Disons que notre dernière rencontre nous avait tout deux laissé perplexe, mais j’étais incapable de vivre plus de temps sans le revoir. Je pensais à lui chaque jour, au moment où mes lèvres s’étaient posées contre les siennes. J’avais pu sentir mon cœur faire un bond dans ma poitrine comme s’il avait envie de me lâcher. Ses lèvres avaient laissé un goût exquis sur les miennes et aussi dans mes souvenirs et j’avais envie d’y goûter encore une fois. En fait, je sentais que je m’attachais à lui et c’était bien plus qu’une simple attirance que je ressentais pour Mark. Il était simplement parfait pour moi, nous étions trop complémentaires et semblables. Je savais qu’il était de ma descendance, mais après tout, je ne pouvais pas lutter contre mes sentiments. Ils étaient bel et bien présents et je ne pouvais pas les oublier ou les faire disparaître.

Dans cette soirée, j’avais pris goût à lui, mais aussi à la moto. J’avais aimé ce sentiment de liberté, cette fraîcheur et j’avais envie de cette vitesse qui me faisait vibrer. Pendant tous mes temps libres, j’avais suivi des cours de moto pour devenir douée et j’avais rapidement été à l’aise sur la mienne. Je m’en étais achetée une, de couleur bleu vif et elle était tout à fait sport. Je l’aimais. Ce ne fut pas très long avant que j’obtienne le droit de la conduire. J’avais suivi des cours intensifs et j’avais passé beaucoup de temps à me pratiquer. J’aimais le son qu’elle faisait quand je démarrais le moteur. Dans notre semaine d’absence, j’avais passé la plupart de mon temps à faire de la moto et j’étais devenue relativement douée avec la mienne. Aujourd’hui, j’avais ma rencontre avec lui, enfin mon fameux cours de Tekwendo avec lui. Je me sentais encore plus nerveuse que la dernière fois que nous nous sommes vus. Le baiser était resté gravé en moi et j’avais encore le souvenir du goût de ses lèvres sur les miennes. Je m’étais dit que j’allais devoir reprendre le contrôle. Ce n’est pas le genre de chose qui allait devoir se reproduire même si j’en avais réellement envie. Pour l’occasion j’avais noué mes cheveux et j’avais enfilé un short et un t-shirt. Quelque chose de confortable.

Je quittais donc ma maison pour me diriger vers ma moto, j’avais envie de la prendre puisqu’il faisait particulièrement beau aujourd’hui et je savais que cela allait me détendre le temps que je me rende à ce cours. Je mettais le casque sur ma tête et j’enjambais ma moto pour me mettre en route vers le lieu de notre rencontre. Il m’avait dit qu’il allait m’attendre dehors puisque je ne savais pas du tout où se trouvait le local dans cette université. J’avais enfilé une veste de cuir assez féminine et de simples chaussures de sport. Je faisais gronder le moteur alors que je roulais rapidement dans les rues étroites de la ville. En quelques semaines, j’étais devenue réellement agile avec ma moto. Ce ne fut pas très long avant que j’arrive dans le stationnement. Je voyais la silhouette de Mark se dessiner sous mes yeux alors que je me garais à côté de sa moto. Je restais assise sur celle-ci alors que je retirais mon casque et je posais mon regard sur lui. Il semblait totalement étonné, je ne pouvais empêcher un rire amusé de franchir le seuil de mes lèvres.

« -Ne me regarde pas comme ça Mark. J’ai pris des cours pendant des heures et des heures pour pouvoir conduire j’avais trop envie de le faire et j’adore ça.»

Je retirais mes clefs de contact et je mettais le pied pour faire tenir ma moto. Je glissais mes clefs dans les poches de mon manteau et je me dirigerais vers lui un sourire aux lèvres et mon casque à la main. J’étais un peu décoiffée et c’est pour ça que je glissais une main dans mes cheveux.

« -Alors ! Je suis prête pour ce cours, ça ne me fera pas de mal de savoir me défendre.»

Je savais ce qu’il pouvait ressentir, je ressentais exactement la même chose à quelque différence près que mon mari, moi, était mort. Lui ce n’était pas la même chose, elle était là et il était avec moi. Nous savions tous deux qu’il y avait quelque chose entre nous et ce n’était pas rien. C’était quelque chose de fort, de délicieux, d’attirant et ça me rendait tellement nerveuse et fébrile en même temps. J’avais hâte de le voir parce que j’étais fière de conduire ma moto. J’avais hâte de lui montrer que j’étais capable de conduire et que j’avais passé beaucoup de temps pour devenir agile. Ce ne fut pas très long avant que je n’arrive dans le stationnement et voir le visage de Mark me faisait sourire. Je dois avouer que j’avais appris vite, mais il faut croire que j’avais un talent pour cela. Je me plantais devant lui en glissant une main rapide dans mes cheveux quelque peu décoiffés. Ils étaient ondulés et tombaient contre mes épaules nues. À sa réponse je ne pus m’empêcher de rire.

« -Une course? Je pense que tu vas gagner de toute façon et puis je préfère amplement me trouver derrière toi sur la moto que de te savoir à des kilomètres devant moi.»

Sur ce point, nous étions d’accord et je lui disais cela comme une confidence, je le pensais et son contact me manquait depuis la dernière fois. J’avais envie de sentir ses lèvres sur les miennes une fois de plus. Juste à y penser, je pouvais me souvenir de la douceur de ses mains sur ses hanches et de la forme de son corps contre le mien. Je retenais un soupir alors que je me disais que je devais penser à autre chose. Je changeais de sujet en lui demandant quand le cours allait commencer. J’avais envie de penser à autre chose parce que Mark m’attirait comme aucun homme ne l’avait fait depuis trop longtemps. Ça faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas sentie de la sorte et en ce moment, je me sentais nerveuse au fait de me trouver seule avec lui. J’avais envie de plus. Je savais qu’il se sentait mal à l’aise face à cette situation, mais nous ne pouvions pas ignorer ce qu’il y avait entre nous, c’était trop fort. Je souriais et le contournais pour pousser la porte. Une fois cela fait, je me tournais pour poser mon regard sur lui et j’ajoutais d’une voix amusée.

« -Tu vas devoir jouer les guides parce que je ne sais pas du tout où je dois allez.»

Une fois qu’il sera entré, je me mettais en marche derrière lui pour me rendre dans la bonne salle. J’entrais à sa suite et refermais la porte derrière nous. C’était un grand local dont le sol était couvert de tapis. Je retirais ma veste de cuir et je laissais mon sac dans un coin de la salle. Je laissais mon regard planer dans l’endroit vide et je faisais quelques pour me rendre dans le milieu m’étirant légèrement. J’avais passé ma journée assise, je pense que c’était une bonne chose de me mettre à ce genre d’exercice. Je laissais donc mon regard s’accrocher au sien alors que j’ajoutais d’une voix amusée, mais un peu perdue, je n’y connaissais rien et je me sentais étrange face à cela. Il était rare que je me lançais les yeux fermés dans quelque chose que je ne connaissais pas.

« -Je n’y connais rien de rien alors je t’interdis de rire de moi, sinon je pense que je vais mal le prendre!»

C’était comme ça depuis le début entre nous et je n’arrivais pas à comprendre le comment de cette entente hors du commun. Nous étions presque toujours sur la même longueur d’onde et je me demandais si c’était possible que nous ne pensions pas de la même manière. Pour le moment, il n’y avait pas grand-chose qui nous opposait, c’était plutôt le contraire. J’étais attirée par lui d’une façon que j’étais incapable de contrôler. C’était différent de ce que je ressentais pour mon mari et je trouvais ça encore meilleur. Je passais donc la porte pour me rendre dans le local ou je posais mes choses. Je me rendais dans le milieu de la salle. L’endroit était assez vaste et nous étions seules, autant dire que nous avions assez de place pour nos deux. Je posais donc mon regard sur lui. Je n’avais jamais fait ça et j’avais réellement peur de ne pas être douée, je ne voulais pas qu’il me prenne comme une incompétente. Je voulais lui montrer que j’étais capable, mais je ne pouvais pas être douée dans tout non plus, en même temps, avec le temps j’allais surement comprendre comment pratiquer ce sport. Je le laissais donc me rejoindre dans le milieu de la salle et je laissais mon regard se planter dans le sien. Ça me faisait étrange, de le voir là, me monter ce que je devais faire, mais ça m’amusait.

« -Sinon tu vas me vexer.»

Je riais. Ce n’était pas vrai, mais je n’aimais pas apprendre, je voulais toujours être douée tout de suite, j’étais comme ça et je savais très bien que ce n’était pas toujours possible. Je posais donc mon regard sur lui alors qu’il m’expliquait ce que nous allions faire. Je ne connaissais rien de rien alors il aurait beau me dire n’importe quoi que je n’allais pas avoir d’autre choix que de l’écouter et de le faire. En même temps, je pense qu’apprendre cela ne pouvait que m’être utile et passer du temps avec lui me faisait réellement plaisir. J’avais envie de suivre plus d’un cours par semaine, mais je ne voulais pas non plus le déranger. Si je le pouvais, je passerais bien plus de temps avec lui, mais nos rencontres devaient être justifiées. Nous ne pouvions pas nous voir comme bon nous semblait et cela se faisait d’ailleurs dans le secret. Je le sentais venir vers moi et je sentais mon cœur faire un bond au plus profond de mon être. Ses mains glissaient le long de mes bras et je fermais les yeux pendant un instant jusqu’à ce que sa voix me sorte de sa torpeur. Je me laissais guidé par ses mains en tentant de me concentre sur ce qu’il était en train de me montrer, mais ce n’était pas réellement facile. Je sentais son souffle se perdre dans mon cou, je sentais son corps contre le mien et son odeur qui enivrait un peu trop mes sens. Je laissais mon regard se porter sur mes mains et je tentais de reproduire les gestes qu’il venait de me montrer, mais j’avais un peu la tête ailleurs. Je tournais la tête un peu vers lui, il était près de moi et je pouvais le voir du coin de l’œil.

« -Autant commencer par la base. Puis ses coups, je les porte où exactement?»

Je parlais d’une voix basse, elle avait baissé pour n’être qu’un simple murmure. Il me montrait les gestes, mais je ne savais pas où je devais frapper pour que ce soit efficace. En fait, je ne voulais pas vraiment savoir, mais je tentais de reprendre le contrôle sur moi-même. Je ne voulais pas empirer la situation, mais j’étais incapable de lutter. Je tentais de faire fis de cette attirance entre nous et c’est pour ça que je lui posais des questions. En tournant mon visage, je pouvais presque sentir son souffle se perdre sur la peau de ma joue. Je me demandais s’il faisait cela avec beaucoup de ses élèves, mais je me doutais que non. Je le voyais plutôt du genre professionnel et Dieu sait que ses élèves de sexe féminin devaient fantasmer sur lui.

Je ne me sentais pas mal de ce que je faisais. En fait, je me sentais mal parce que lui se sentait perdu et perplexe, mais je pouvais le comprendre. Sa fiancée n’avait aucune importance pour moi, que je la blesse ou pas, ça n’allait tien changer à ce qu’il y avait entre nous. C’était fort, même un peu trop. C’était une vraie chimie qui me perturbait au plus haut point. Je me sentais impuissante, incapable de faire autrement que de m’affoler comme une adolescente devant lui. Il me mettait dans tous mes états, encore plus quand il se retrouvait collé contre moi. Je sentais mon cœur s’affoler au contact de ses doigts sur mes bras. J’avais envie de laisser tout tomber pour être avec lui. Il me rendait nerveuse, mais je me sentais bien et je ne voulais pas le perdre. Ce que nous faisons étaient mal certes et c’est pour cela que je détournais la conversation pour continuer ce cours qui n’en était pas réellement un. C’était plutôt une occasion de nous voir plus qu’autre chose. C’était une défaite. Il se défaisait de mon dos alors que je tournais le visage un peu plus pour le regarder, il se plaçait devant moi et je plissais un peu les yeux pour tenter de me concentrer sur ce qu’il était en train de me dire. Je me pinçais les lèvres un moment alors que je sentais ses mains se placer sur mes poignets une fois de plus. Je tentais de contenir toute cette attirance désarmante que je ressentais à son égard. Cette tension était insupportable. J’aurais peut-être mieux fait de ne pas venir, mais je n’avais pas pu. J’avais envie de le revoir.

Alors que j’allais ajouter quelque chose, je sentais mon corps s’attirer contre le sien. Il m’amenait doucement à lui et je me doutais que ce n’était pas pour me montrer une prise de combat qu’il faisait cela. Une fois contre lui je fermais les yeux et je glissais une main sur sa nuque pour prolonger ce baiser. J’en avais envie depuis la dernière fois, depuis toujours en fait. Il me faisait vibrer, j’en étais profondément attachée et je dirais même amoureuse. Je sais que ça n’avait rien de bien, mais peu importe qu’il soit de ma descendance ou autre. Je prolongeais ce baiser ardent qui faisait gronder mon cœur et frissonner ma peau. Tout dérapait, mais en même temps c’était inévitable, nous ne pouvions pas nous voiler la face plus longtemps. C’était impossible. Je reculais mes lèvres un moment pour reprendre mon souffle et dans un souffle coupé, j’ajoutais.

« -Je pense que ce n’est pas très orthodoxe comme leçon de taekwondo.» Je me mordais la lèvre inférieure pendant un court moment avant de plonger mon regard dans le sien. « -Je n’en peu plus Mark. Il ne se passe pas une seule journée sans que je pense à toi.»

Mon souffle venait se perdre sur ses lèvres alors que je lui avouais ce que je ressentais depuis tellement longtemps. Il hantait mes pensées et j’étais incapable de le chasser. J’éprouvais tellement de sentiments pour lui que cela en était inhumain. Je levais ma main droite que je posais contre sa joue alors que mon index venait délicatement glisser contre les lèvres pour en dessiner le tour. Une fois cela fait je fermais les yeux une fois de plus pour poser mes lèvres contre les siennes. Mon autre main glissait sous son haut pour venir glisser contre les muscles de son ventre. C’était la première fois que je pouvais sentir sa peau défiler sous mes doigts je reculais rapidement mes lèvres pour lui retirer son t-shirt. J’étais entreprenante, mais tant pis, s’il ne voulait pas il allait surement me le faire savoir. Une fois cela fait, je laissais le bout de tissu tomber contre le sol et je collais mon corps au sien pour poser mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes.

J’avais envie de lui avouer à quel point je pensais à lui sans cesse. Les mots sortaient naturellement et je posais mon regard dans le sien pour lui parler. Ce qu’il me dit me fit sourire autant que cela faisait battre mon cœur encore plus fort. Je perdais le contrôle. J’étais contente de savoir qu’il lui arrivait la même chose que moi.

« -Toi, tu me rends dingue Mark.»

Le cours était en train de prendre une tout autre tournure, une tournure que j’aimais un peu trop. Je pouvais sentir mon corps vibré de désir sous le sien alors que je lui retirais son t-shirt. Je sentais sa peau sous mes doigts alors que j’étais incapable de penser correctement. Je reposais mes lèvres contre les siennes, je n’avais plus envie de les quitter et je n’avais plus non plus envie de le quitter. Qu’il entre quelqu’un je m’en fichais. Je le laissais retirer mon t-shirt pour me retrouver en soutien-gorge qui était en dentelle rouge, en accord avec le reste de mes sous-vêtements. Je sentais ses mains glisser sur ma peau et mes lèvres quittaient les siennes alors qu’elle m’attirait dans une salle annexe. Une fois à l’intérieur je fermais la porte derrière nous et je la barrais. Pas le moment de nous déranger et je n’avais pas envie de voir qui que ce soit autre que lui. Il fini par se poser sur une pile de tapis et je me laissais entraîner contre lui glissant mes bras autour de son cou, je collais mon corps contre le sien alors que mon souffle s’accélérait et nos baisers devenaient de plus en plus ardent. Je reculais mes lèvres des siennes pour venir les perdre dans son cou pendant un moment, je l’embrassais goutant à l’odeur exquise de sa peau. Une de mes mains venait se perdre dans ses cheveux alors que mes lèvres continuaient de savourer la peau de son cou. Mon souffle se perdait dans son oreille alors que je venais lui parler une fois de plus.

« -Je ne sais pas comment je pourrai me passer de toi une fois de plus et je n’en ai pas envie.»

Aveu jeté dans le creux de son oreille avant que mes lèvres ne reviennent se poser sur les siennes. Je n’avais plus envie de me passer de lui, de son contact, de son odeur et de sa peau. Je laissais ma main glisser le long de son torse pour me rendre à son pantalon. Je me retirais de sur lui pendant un moment et avec son aide je lui retirais pour ensuite retirer le mien. Autant jouer équitable. J’étais donc vêtue que de mes sous-vêtements en dentelle, parfait non? Ma peau bouillait alors que mon cœur battait à un rythme pas possible. J’avais envie de lui comme ça ne m’était pas arrivé depuis que j’étais revenue à la vie et surtout après avoir perdu mon mari. En fait, Mark était le seul à me faire oublier mon mari complètement. Je pense que j’en étais amoureuse, plus que je ne le pensais. Je finis par reculer mes lèvres pour reprendre mon souffle et je posais mon regard dans le sien. Ma main venait glisser une nouvelle fois contre sa joue pour glisser dans son cou et sur son épaule droite dans un geste lent. Je voulais apprendre son corps, et je savourais sa peau à une vitesse lente, la caressant du bout des doigts.

S’il y avait bien une chose que je ne voulais pas, c’était penser. Je voulais suivre mes envies, mon désir pour Mark et il était présent depuis le premier jour où je l’avais vu. Je n’avais rien à faire qu’il soit de ma descendance, j’avais envie qu’il soit mien et j’avais envie de savoir qu’il était de même pour lui. En fait, je pense que je ressentais bien plus qu’une simple attirance pour lui et je savais ces sentiments malsains, mais je ne pouvais pas lutter contre eux. J’avais envie de ce moment d’intimité avec lui. J’aimais sentir sa peau courir sous mes doigts, les frissons prendre place sur son corps, j’aimais la sensation de sa peau sur la mienne. Il me rendait hors de moi, j’étais folle de lui et je ne voulais pas la perdre. Je collais mon corps au sien, dans un naturel qui m’étonnait, c’est comme si nos deux corps étaient faits pour se mouler l’un à l’autre. Je laissais mes lèvres gouter aux siennes et se glisser dans son cou pour lui avouer un secret, quelque chose que je ne serais pas capable de faire. Me passer de lui serait bien trop dur et je ne pense pas que cela serait possible. Je sentais ses mans parcourir mon dos et retirer mon soutien-gorge, je le laissais faire alors que je sentais que mon cœur battait à tout rompre contre mes côtes. Je me sentais nerveuse, fébrile et en même temps tellement à l’aise entre ses doigts. La passion guidait mes sens, j’avais envie de sentir son corps contre le mien, son souffle se mélanger au mien je fermais les yeux alors que mes doigts glissaient le long de son dos, caressant avec une envie non dissimulée son corps. Je reculais mon visage pour poser mon regard dans le sien, ma main venait se poser contre sa joue alors que je l’observais un sourire poser contre mes lèvres.

« -Je ne le pouvais déjà plus, j’ai bien peur que ce soit impossible après avoir gouté à tes lèvres je n’aie plus envie de les quitter.»

Je le pensais. Déjà que je pensais à lui chaque jour, ce moment n’allait surement pas aider à la situation. Je le laissais me manipuler jusqu’à ce que je me retrouve sous lui, je laissais mes mains se placer dans son dos et je les glissais pour lui retirer à mon tour le dernier bout de tissu qui nous empêchait de nous unir dans ce moment de plaisir, mais aussi d’attirance mutuelle qui nous hantait depuis longtemps. Un sourire venait se placer sur mes lèvres alors qu’il venait me complimenter, il m’attendrissait comme personne ne savait le faire et je me sentais littéralement fébrile sous ses mains. Je ne savais plus quoi penser, mais je savais que c que j’éprouvais pour lui était bien plus qu’une simple histoire de sexe, mais ce désir mutuel était bien présent depuis notre première rencontre. Je levais un peu la tête pour poser mes lèvres contre les siennes, je ne savais pas quoi lui répondre, mais il n’y avait rien à répondre non plus. Je le trouvais beau, je lui trouvais toutes ses qualités qui me poussaient à agir comme je le faisais en ce moment. Je ne pensais pas que ça allait se passer de la sorte, surtout ici, mais l’endroit ne m’importait pas. Je ne voulais qu’être avec Mark. Je venais glisser mes lèvres près de son oreille pour lui avouer à quel point j’avais envie de lui et c’est peu de temps après que nos deux corps s’unissaient dans cette entente et ce désir charnel. Mon cœur s’emballait, alors que mon souffle s’accélérait et l’instant dut merveilleux, parfait et délicieux. Cette fusion entre nous nous avait poussés dans ce plaisir commun, jusqu’au moment d’extase où je sentais mon corps devenir ivre de plaisir. Je fermais les yeux pendant un moment pour les ouvrir et le regarder de nouveau. Mon souffle était aussi rapide que les battements de mon cœur, je laissais mes doigts courir le long de sa joue alors que j’affichais un sourire amusé.

« -Une chance que personne ne nous a surpris.» Blanc. « -J’aurai été gênée, déjà que j’ai peur que les gens aient entendu des bruits suspects.»

Je riais quelque peu en embrassant doucement sa bouche d’un léger baiser avant de reposer ma tête contre le sol. Mark finit par se retirer de contre moi pour se placer à mes côtés, et je me tournais sur le côté pour fondre mon corps contre le sien. Mes doigts venaient se poser sur son ventre, dessinant doucement les muscles de ses abdominaux. Nos corps étaient encore en sueur, mais je n’avais pas du tout envie de quitter sa peau, j’avais bien peur d’en être maintenant dépendante.

« -Comment veux-tu que je me passe de toi maintenant? Je pense que ce n’est même pas envisageable.»

Quelques mots perdus dans le creux de son oreille, un murmure, une confession alors que je continuais de laisser mes doigts courir sur son ventre.

Entre Mark et moi, il y avait quelque chose que nous ne pouvions nier, c’était présent et chacune de nos rencontres rendait cette passion encore plus ardente. Plus je le voyais, plus je sentais cet attachement prendre de la place et devenir bien plus fort que je ne le voudrais vraiment. J’avais en quelque sorte peur d’éprouver des sentiments pour lui parce que je ne voulais pas le mettre mal à l’aise, même s’il était un peu trop tard pour cela. Je pense qu’il était trop tard pour réfléchir à ce que nous devions faire et ce qui était le mieux pour lui. Sa fiancée n’était pas un obstacle pour moi, je ne m’en souciais pas le moins du monde. J’étais égoïste et je voulais profiter de lui, même si je savais que sa situation ne devait pas être facile. Ce que nous vivions était trop fort pour que nous ne puissions pas nous en rendre compte, il y avait quelque chose entre nous et nous n’avions qu’une seule envie : Y céder. C’est exactement ce que nous faisions à cet instant précis, quand nos deux corps s’unissaient dans un plaisir langoureux. Je sentais le désir prendre possession de mon corps alors que nous deux corps ondulaient dans une étreinte passionnante. Une fois notre plaisir commun atteint, je venais blottir mon corps contre le sien. Je savais qu’il allait se sentir mal, mais je ne voulais pas qu’il s’en fasse avec moi, je comprenais et je n’allais pas me montrer jalouse. Je n’avais pas de raison de l’être de toute façon. Ma tête se perdant dans le creux de son cou alors que ma main se perdait sur son ventre, je respirais son odeur qui exaltait mes sens. Je laissais mon souffle se perdre doucement dans son cou alors que je lui parlais dans le creux de l’oreille. Je me doutais qu’il devait se sentir bien comme il se sentait surement coupable de ses agissements.

« -Je l’espère parce que je doute que ce soit une bonne chose si quelqu’un nous entendait ou nous surprenait.»

Je fermais mes yeux pendant un moment, laissant mon corps reprendre son rythme normal profitant de chaque parcelle de sa peau sur la mienne. Nous ne pouvions pas rester là pendant des heures, mais ce n’est pas l’envie qui me manquait. Je n’avais nullement envie de quitter ses bras, de quitter sa peau qui me rendait déjà complètement dingue de lui. Plus que je ne l’étais déjà. Je laissais mes yeux clos alors que je me doutais un peu de l’était dans lequel il se sentait en ce moment et se phrase venait me confirmer ce qu’il était en train de penser. C’est certain que j’aimerais mieux qu’il soit complètement mien, mais je ne pouvais pas le forcer à agir, il allait faire ce qu’il voulait simplement. Je ne voulais pas me montrer contrôlante et je voulais juste profiter de ces moments que nous passions lui et moi. Je laissais mes lèvres se perdre dans son cou pendant un moment, embrassant sa peau de manière lente et je laissais mes doigts contre son ventre. Je l’embrassais avant de venir parler dans le creux de son oreille.

« -Ne t’en fais pas Mark. On va trouver un moyen, on va attendre et voir comment ça se passer. » Je marquais une pause avant de reprendre. « -J’ai envie qu’on profite des petits moments qu’on a ensemble. Je sais que c’est dur, mais pensons juste au moment présent.»

Je reposais ensuite ma tête contre son épaule. Je voulais simplement qu'il ne pense pas trop aux conséquences et je ne pensais pas être capable de m'empêcher de le voir, j'en avais trop envie et ce serait bien trop difficile de lutter contre cette envie qui me pesait.