Let England Shake
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 They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn

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L. Elayne Ainsworth
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MessageSujet: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeDim 7 Aoû - 23:15


They taped over your mouth
Aether & Elayne


Je me souviens encore des cris que j'ai poussé. Je me souviens encore les regards rieurs qu'elles avaient et le plaisir qu'elles prenaient à me brûler ou à me coupler la peau. Et si je guérissait lentement, ce n'est pas pour autant que je ne sentais rien. Je sentais l'odeur de ma chair qui brûlait envahir mes narines. Il n'y a pas de pire odeur. Surtout quand c'est la sienne. Surtout quand c'est répété. Surtout quand c'est ses sœurs qui jouent avec ton corps. Surtout quand tu les aimes. Que tu aurais tout donné pour elles, pour les retrouver. Que les larmes inondent ton visage. Que tu as envie de hurler mais que tu n'en a pas la force parce que tu es épuisée. Quand tu vois qu'elles prennent leur pied. Celles qui ont joué avec toi. Qui t'ont bordée dans ton lit et raconté des histoires. Ces même soeurs que tu aimes … et qui ne t'aiment plus. Qui ne te voient plus que comme un objet d'expérience.

Je me souviens encore du visage de Lisbeth. Elle n'avait pas beaucoup participé. Mais peut être que c'est celle à qui j'en voulais le plus. Elle était celle qui n'en avait jamais rien eu à faire de rien. Parce qu'elle n'avait jamais montré clairement de haine envers moi ou de rejet. Non avec elle ça avait toujours été de l'indifférence. Contrairement à Lexie ou à Lullaby qui me rejetaient presque systématiquement. Elle non. Elle ne disait jamais rien. Et là non plus. Elle ne faisait rien. Mais je lui en voulait plus. Parce qu'elle pourrait arrêter tout ça. Mais elle ne le faisait pas. Elle observait. Elle voyait bien que j'avais besoin d'aide. Et elle ne bougeait pas d'un poil.

Je me réveillais en sursaut. Une nouvelle fois. Encore un de ces cauchemars. Ou je revoyais ça. Cette scène. Toujours la même. Ça revenait depuis neuf mois. Inconsciemment. Je savais qu'elles étaient revenues, mais je ne savais pas où elles étaient. Et je n'avais qu'une seule peur. Qu'elles recommencent. Je devenais paranoïaque. Je ne savais pas à quoi elles devraient ressembler en plus. Est ce qu'elles avaient une apparence que j'avais connue. Ou une toute autre. Je passais ma main sur mon front en sueur et cachais ma nudité dans un déshabille noir. J'allumais la lumière de la table de chevet et m'asseyant au bord du lit je prenais ma tête dans mes mains. Puis de mon tiroir fermé à clef je pris mon journal et écrivis. Relatant dans les moindres détails ce qui venait de se passer. Une fois de plus je consignais ce souvenir encore beaucoup trop réel à mon goût. Je soupirais et remis tout à sa place. Je me levais et allais à la cuisine. Le sol frais sous mes pieds brûlant me faisait du bien. Je me servais un verre de lait et regardais l'horloge murale. Il était 6h. Je réfléchis. J'étais perdue. Une nouvelle fois. Seule dans ma cuisine. Sans lumières. Je ne savais pas quoi faire. Je ne voulais pas retourner au lit. Je n'arriverais pas à dormir. J'aurais trop peur.

Il fallait que je m'occupe. Tourner en rond dans ma maison ne ferait que me faire avoir de nouvelles visions. Et ce n'était pas une bonne idée. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire. Il fallait que j'aille dans un lieu sécurisant. Un endroit ou personne ne pourrait jamais me faire de mal. Et le seul endroit que je voyais immédiatement, hormis la tombe de papa, c'était la bibliothèque. Mais à cette heure ci elle devait être fermée. Pas avant encore deux bonnes heures. Et je ne pouvais pas attendre. Je devais. J'en avais besoin. Je retournais à la chambre pour m'habiller. Un jeans, un t shirt délavé. Je passais de l'eau sur mon visage. J'avais vraiment de plus en plus l'air de devenir un cadavre. Blanche comme un cachet d'aspirine. Avec des cernes. On pourrait jurer que je me droguais. Mais non … Je sortis dans le noir de la nuit et après une bonne demie heure de marche j'arrivais à la bibliothèque. Fermée bien entendu. Comme prévu. Bon tant pis. J'escaladais la barrière et passais par une fenêtre que quelqu'un avait laissé entrouverte et que je fracturais.

Je parcourais les allées. Je me sentais comme chez moi. Des livres. Des vieux livres. C'était comme ma maison. C'était tellement agréable. C'était tellement bien. J'en pris un ou deux. Des classiques. Des que j'avais déjà lu des centaines de fois. Les poèmes de Rimbaud. Le plus grand poète … selon moi. Passionnées par ses Iluminations je ne voyais pas le temps passé. Ce n'est qu'en entendant l'éclaircissement de gorge d'une personne en face de moi que je réalisais que je venais de me faire prendre. Je relevais les yeux et fus figée d'effroi. C'était elle. LISBETH. Qu'est ce qu'elle venait faire ici. Je me relevais d'un bond. Est ce qu'elle était venue me chercher pour une autre séance de torture? Plaquée contre les étagères, le livre par terre. Je la regardais pétrifiée. JE n'osais pas bouger. Je n'osais même pas parler. Elle allait m'amener auprès des autres. Et elles trinqueraient une nouvelle fois. L'odeur de ma propre chair me venait déjà aux narines et j'avais une violente envie de gerber.
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L. Aether Selwynn
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MessageSujet: Re: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeLun 8 Aoû - 20:40

Nuit. Nuit tu me fais peur… Je fais souvent ces reves étranges et dérangeants. Et oui, je sais, ça commencerait presque comme un vieux poème… C’est peut être normal. Je suis une mélodie brisée. Lisbeth. Aether. Les deux noms se confondent dans ma tête. Dans ce que je suis. Dans ce que j’aurais pu être… Lisbeth… Aether. Je suis morte alors que je n’etais qu’une femme dans la force de l’age, même pas… Mais me voilà revenue au monde. J’ai été rappelée, d’un au delà dans le quel je n’avais pas non plus ma place. Ma place sur terre… ? Je ne l’ai pas encore trouvée. Je ne pense pas la trouver un jour. Je fais… Je l’ai déjà dis je sais, mais je fais souvent ces reves étranges et dérangeants… D’une femme. Ma sœur. L’une d’elle. Je sais que ce que l’on lui a fait est mal… Je sais que je n’ai pas bronché… Je sais que j’aurais du, moi, plus que les autres, faire quelque chose pour arrêter tout ça. Mais j’ai été trop fragile à l’époque. Je m’en fichais royalement. Elles m’ont dit « Ne dis rien » et je n’ai rien dis. Pauvre mouton innocent. Pauvre fille… Pauvre tache.

Pourquoi est ce que je pense à elle. Je ne devrais pas y penser en fait… Pourtant depuis que je suis revenue, depuis qu’il nous a ramené,je n’ai de cesse de rêver d’elle et de cette nuit ou nous avons franchi les frontières entre la vie et l’inhumanité. Elles… sont assoiffées de pouvoir. Et moi qui me targue de ne pas être comme elles, je n’ai rien fait pour les arrêter. Je suis coupable de ma passivité. Et je sais que désormais elles veulent… elles veulent mettre fin à tout ça. Une bonne fois pour toute. Parce que Louellyn est la déjà depuis longtemps… Je ne la tuerais pas. Je ne participerai pas à ce massacre. Je vis cachée pour cela. Aether Selwynn. J’ai changée d’apparence un peu. Elles ne… pourraient pas me retrouver. Ou du moins j’aurais pu l’esperer. Je sais qu’elles savent où je suis… Qui je suis. Je sais que ça ne va pas tarder. Ce qu’elles ignorent en revanche c’est que j’ai une descendance. Personne n’a jamais su pour ma fille, moi meme… j’aurai preferé l’oublier d’ailleurs. Moi même… Je l’avais presqu’oubliée.

Et cette nuit… ? ce n’est qu’une nuit de plus. Ou plutôt une matinée précoce. Le soleil se leve a peine alors que je traine mes vieilles doc martens noires dans le froid des rues de Londres. Le brouillard m’enveloppe, et la, de ma demarche éthérée dans ma robe rouge et noire, je fais plus sorcière que jamais. Maléfique. Diablolique. Fatale femme glacée , figée. Reine des glaces n’est ce pas ? Aussi froide que mes yeux. J’en ai entendu des choses, que ce soit depuis les quelques mois que nous sommes revenues, ou que ce fut avant. J’ai entendu tous ces qualificatifs. Après tout.. Ils n’ont pas tort. Je suis celle qui n’a pas protegé sa petite sœur. Je suis celle qui a tué un homme et abandonné un enfant. Je suis celle qui n’a pas encore découvert son cœur. Je suis celle qui se tait et dont les mots font souffrir…

Si elle savait ce que je m’en veux.

7h sonnent à la vieille Eglise devant la quelle je passe, quelques passants matinaux me regardent de haut, mais je n’ai d’yeux que pour ma route. Mes pas m’ont menés à la bibliothèque. J’ai trouvé un travail maitenant, je suis professeur… Autant aller travailler. La littérature à toujours été mon sujet de prédilection, et puis… j’y serais tranquille. J’aimerais tant être à la hauteur, meme si ce n’est pas facile. Mon arrogance n’est que façade, il faut me connaître pour savoir ce que je suis. Pour savoir que je ne suis pas qu’une image. Qui peut targuer de me connaître vraiment ? A quoi bon… ?

Et je soupire en poussant la porte.

Il n’y’a presque personne. C’etait assez … prévisible en fait, enfin… Ouais. J’aurais pu le deviner. Mais la, a une table , au milieu de quelques livres de Rimbaud…. Le plus grand des poètes, le plus jeune des génies ,je crois que je la reconnais. Mon esprit doit s’embrouiller. Je n’ai pas assez dormi. Ces choses la, sont loin d’être possible. Elle n’est pas … réellement en face de moi n’est ce pas ?

Et pourtant quand je me racle la gorge elle souleve la tête en me regardant… Et elle se leve. C’est un « Lisbeth » etouffé qui sort de ses lèvres. Je … Je lui fais peur. Et moi sur place je suis figée.

Comment te dire que je regrette…

Qu’est ce que je pourrais bien dire… ? Qu’est ce que je pourrai bien faire ? J’ai… tellement peur en fait. Et je regrette tellement de choses. Je ne serai jamais…. La sœur que j’aurais du être. Nous ne sommes – n’est ce pas ? – plus que des ennemies ? Rien de plus… Rien de moins. Je ne … sais plus. « Louellyn.. » ma voix se perd dans le silence de la bibliothèque. Mon souffle s’etouffe dans ma gorge. Lui dire… je suis contente que tu aille bien, meme si la phrase est sincère, me ferait passer pour de l’ironie. Ce ne serait pas le cas pourtant. Je suis contente qu’elle aille bien. Alors oui, je reste la… Contente qu’elle aille bien. Contente de la voir. Muette. « Je… » Et la, machinalement je tends la main vers elle… Je sais qu’elle va croire que je lui veux du mal. Et pourtant, je veux juste toucher sa joue. Je veux juste… m’assurer qu’elle existe… Qu’elle est réelle… ? « Je… ne te veux pas de mal. » Et pourtant, je sais que ca sera dur à croire….



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MessageSujet: Re: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeLun 15 Aoû - 1:26


They taped over your mouth
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Elle me faisait peur. Est ce que ça avait une raison? Est ce que c'était parce que j'avais fait des rêves, ou plutôt des cauchemars où je la voyais elle en particulier … ces … trois dernières semaines que je devais tomber sur elle. Ou qu'elle devait tomber sur moi. Ou qu'on devait tomber l'une sur l'autre? Non, enfin bref. J'étais tétanisée je m'attendais à tout instant à ce que Lullaby et Lexie sortent de derrière les autres rayonnages. Que ça me faisait peur. Elle n'était vraiment pas la personne que j'avais le plus envie de voir. Que j'espérais revoir. Bien au contraire, s'il y avait bien une personne que je ne voulais pas revoir, c'était bien elle. Je la regardais je la scrutais. Dans les moindres détails. Elle n'avait pas beaucoup changé. Les émotions ne se voyaient toujours pas sur son visage. Elle était semblable à elle même. Comme toujours. Et ça me décevais. J'avais espéré que sur son visage je puisse enfin lire quelque chose. Que ça soit de la haine, de la compassion de la pitié, ou même de la culpabilité – mais pour ça il ne fallait pas rêver hein! Mais non, il n'y avait vraiment pas grand chose à lire. Elle restait la même. Et j'avais toujours cette envie de vomir. Je détournais la tête d'elle pour ne pas rendre mon verre de lait de ce matin … directement sur son visage. Mauvaise idée … non?

Quand je sentis sa main s'approcher de moi j'eus un mouvement de recul et bousculais quelques livres des rayons derrière moi au passage. « Ne me touche pas » dis-je clairement pour qu'elle me comprenne bien. Elle personnellement n'avait jamais réellement posé sa main sur moi. Mais elle avait laissé les autres le faire. C'était -dans mon esprit- même pire pour moi. Elle disait ne pas vouloir me faire de mal. Je ne pus pas m'empêcher de rire, je riais aux éclats. « Tu réalise … ma chère sœur … l'ironie de la situation? Te ne me veux pas de mal. Et pourtant tu m'en a fait. Tu m'en a fait en les laissant m'en faire. » je recule une nouvelle fois d'un pas. « Alors, excuse moi. Excuse moi Lisbeth, mais je ne peux pas vraiment te croire. »

Je me souvenais encore de sa tête, impassible. A peu près la même qu'elle avait maintenant. A part qu'elle semblait un peu plus vieillie. « Qu'est ce que tu fais là? Pourquoi elles ne sont pas encore la? Vous voulez encore faire des expériences hein, pas vrai? » dis-je. Je m'emportais.
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MessageSujet: Re: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeMer 17 Aoû - 8:17

Comment est ce que l’on explique à la personne que l’on a regardé se faire battre, se faire maltraiter par ses propres… par nos propres sœurs… Que l’on est désolée de ce qui lui est arrivé… Comment faire pour se faire pardonner, surtout quand l’on est comme moi et que l’on ne ressent rien. Ou du moins que l’on ne montre rien du tout. Comment on fait hein… ? Comment je peux… lui dire de me faire confiance. A sa place je me serais déjà tuée…. Et je ne regretterais pas qu’elle le fasse. Mais ça me faisait mal. Ca me faisait mal… Qu’elle ait peur de moi. Elle était ma petite sœur, celle que j’aurais du protéger. Est ce que c’est si difficile à réaliser… ? Pourquoi est ce que j’ai fais ça ? Pourquoi je n’ai pas réagis. La sur le moment… Elle s’ennervait toute seule, elle parlait beaucoup, elle… mais je la comprenais. Au fond c’était logique. Avec ce qu’elles… ce que NOUS lui avions fait vivre. C’était compréhensible. Comment aurais-je réagis à sa place ? Et maintenant ? Je devrais m’en aller, laisser tout ça en suspends, disparaître. Mais… Quoi après ? Et si elles la trouvaient. Je n’avais pas envie qu’elles la trouvent. Je ne voulais pas revivre ça. Pas encore. Oh bien sur, ça ne me rachèterai jamais, mais j’étais prete à la protéger coute que coute, prete à mourir pour qu’il ne lui arrive pas a nouveau la meme chose. C’était probablement la culpabilité au fond… Ou peut être que j’agissais enfin comme la grande sœur que j’aurais du être.

A ses harangues, je répondais toujours calmement, impassible. Ca avait toujours été ma force mais bien sur… C’était surtout ma plus grande faiblesse. Je ne savais pas montrer ce que je ressentais. Je ne savais pas m’exprimer clairement quand ça me regardait, quand ça me touchait. Et pourtant… J’étais une oratrice hors pair.

Lentement je parlais d’une voix presque monotone… « Je sais que rien n’effacera jamais le passé. » Dans le genre cliché… Bravo. Oui enfin, qu’est ce que je pouvais dire d’autre, quand deux envies se succédaient en moi. Me mettre à pleurer comme une gamine à qui l’on vient d’arracher le cœur… Ou partir en courant pour ne plus jamais la revoir. « Pour ce que ça vaut je suis désolée de ce qui est arrivée… Je suis désolée dont j’ai agis. Où plutôt de mon inaction. » Et j’aurais pu continuer longtemps… Mais chassez le naturel, il revient au galop. Je redevenais froide. « Enfin les excuses ne servent à rien, nous le savoir bien. »

Je me reculais un peu m’appuyant sur une table pour garder l’équilibre. La … Sur le coup, je ne me sentais pas très bien. Et j’avais comme l’impression que sans rien pour me soutenir je tomberai d’un coup… Je ne pouvais pas me le permettre. Je me fendais d’un long soupir, et puis soudain, ça sortait tout seul… Pour quelqu’un qui savait regarder, on pouvait voir les deux trainées humides sur mes joues… Je pleurais. Je pleurais… Legerement hein. C’est peut être juste… mes yeux qui s’humidifient. Rien de spécial. Je ne suis pas faible. Ne l’oubliez pas.

Et je grognais presque… un peu « Je n’ai plus rien à voir avec elles. » Ca ne valait probablement pas grand chose à ses yeux. Comme le reste d’ailleurs. Comme ce que j’allais dire. Et pourtant, tout était teinté de sincérité. « Tu as tous les droits du monde… de me tuer aussi. » Bon oka.y… J’etais suicidaire. Enfin… un peu.


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MessageSujet: Re: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 20:59


They taped over your mouth
Aether & Elayne


Qu'est ce que je pouvais faire, elle m'intimidais. Non plus que ça, elle me faisait peur. Vraiment peur. Je crois que je ne pourrais jamais plus, non jamais plus lui faire confiance. C'était impossible. A elle plus qu'aux autres. Les autres l'avaient fait. Physiquement fait. Mais elle c'était au niveau moral que ça se passait. Et je n'étais pas prête à passer outre ça. Son visage impassible me hante encore la nuit. Et même la journée. C'est effrayant. Bien plus effrayant que toutes les lames que Lullaby ou Lexie ont pu user sur ma peau aux vertus régénératrices.
Elle ne me voulait pas de mal. J'aurais bien hurlé de rire tiens si je n'avais pas autant envie de gerber. Le déversais mes paroles. Mes troubles et mes peurs. Elle aurait du me protéger. Merde, c'était ma sœur, c'était ma sœur quoi! Une nouvelle fois -et comme toujours- elle ne disait rien du tout. Elle restait là à me regarder. Je me demandais si elle avait réellement des sentiments. Si la situation avait été différente, j'aurais eu envie de la prendre et de la secouer pour tirer d'elle une réaction, n'importe quelle réaction mais au moins une réaction.

« Rien ne s'effacera jamais Lisbeth » je la regardais et mes yeux lançaient des éclairs. « VOUS AVEZ ESSAYE DE ME TUER PUTAIN LISBETH! » mais je rêve ou quoi. Elle semblait presque sincère dans ses excuses. Je devais rêver oui. Je n'avais jamais vu ma sœur s'exprimer ou exprimer ses sentiments. JE sentis ma carapace vaciller en sentant dans le ton de sa voix un regret. Mais peut être qu'il n'existait pas ce regret. Que c'était juste pour me berner une nouvelle fois. Croyez moi, faites vous torturer une fois par vos sœurs et vous deviendrez parano, et pas qu'un peu. « En effet ça ne sert à rien. »

Elle se reculais un peu. Elle ne se sentais pas bien. J'étais partagée entre l'envie de lui demander si ça allait et l'envie de m'en réjouir. Parce que MERDE c'est ma sœur quoi. J'arque un sourcil et je la regarde de plus près. Elle pleure. Bon sang elle pleure. Elle qui n'a pas pleuré à la mort de maman, ou de papa. Elle pleure MAINTENANT? Je la regarde avec étonnement les yeux écarquillés. « Je ne peux plus te croire Lisbeth. » prise d'une certaine force à la vue de ma soeur ainsi diminuée et mal en point je me levais et approchais d'elle. Ses paroles ne me surprirent pas. Mais je soupirais.

« Tu n'as toujours pas compris hein Lisbeth? Je n'ai aucune envie de te tuer. Je n'ai jamais eu envie de tuer personne. Sinon je vous aurais tuées après cette petite expérience il y a bien des années. Je ne suis pas comme vous, je n'aspire pas à plus de pouvoir que j'ai. Je ne veut même pas de pouvoir. Je ne les ai jamais demandé. »

« Si tu veux mourir ne compte pas sur moi! »
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MessageSujet: Re: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeVen 26 Aoû - 12:37

J’étais devenue inhumaine. A force de l’avoir voulu, tellement voulu … je m’étais perdue. Elle était passée où la fille qui rêvait de culture, qui rêvait de vivre. Elle était devenue adulte. Elle avait tout perdu. J’avais tué l’homme qui m’avait mis enceinte, j’avais abandonné mon gosse bon sang, sure que le gosse en question se ferait dévorer… J’avais laissé mes sœurs torturer la troisième… J’étais quoi ? J’avais rien d’humain en moi.
J’aurais beau essayer d’expier mes péchés, rien ne changerait plus. Je n’étais pas humaine. J’étais un monstre. Quelque chose que la nature n’aurait jamais du créer. Et je la regardais, puis je ne la regardais plus. J’aurais du la haïr de m’avoir fait pleurer, mais la seule que je haïssais c’était moi. Et je haïssais nos parents, et je haïssais mes sœurs. Les autres. Elles m’avaient rendues plus inhumaine que ce que j’étais déjà. Et ma petite sœur, la seule que j’aurai du protéger de tout, la seule qui aurait pu me faire ressentir quelque chose d’humain… me haïssait plus qu’elle ne les haïssait elles. Je la comprenais. J’étais méprisable.

Je ne savais plus quoi dire. J’étais un peu… décontenancée. Qu’est ce que je pouvais bien continuer à lui dire maintenant ? J’avais pleuré. Ce n’étaient peut être que quelques larmes. Ca n’était rien de spécial. Mais pour moi c’était énorme. Je me montrai faible devant elle. Je me montrai humaine, ce que je ne savais plus être. J’avais tout perdu. J’etais perdue. Je la laissais m’assener des vérités qui me dérangeaient de par leur caractère véridique. Ca faisait mal. Au fond le mieux peut être c’était que je lache l’affaire. Je n’avais plus rien de l’arrogante insensible. Je n’avais plus rien de moi. J’étais qu’une petite fille. Une gamine qui attend que quelqu’un vienne la consoler.

Non. C’était hors de question. J’étais… partagée. D’un coté la folle inhumaine… De l’autre coté mon humanité, ma culpabilité, mes sentiments qui menaçaient de ressortir. Au fond, qu’est ce que je pouvais faire ? Qu’est ce que je… Non. Stop.

« Non, si je veux mourir je compterai sur les deux autres. Tu crois que tout est fini ? Tu crois qu’elles te laisseront encore ? Tu sera forcément amenée à les combattre, ou à souffrir encore. Je ne veux plus faire partie de cette famille la. Nous sommes maudites, voilà ceux que nous sommes. Tu crois que ça me plait ce pouvoir ? Tu crois que j’aime me trouver encore plus inhumaine que ce que je suis… ? »

Je soupirais un rien, les larmes sur mes joues avaient laissées des sillons qui sechaient presqu’immédiatement, en attrapant une au vol, je la transformais en perle de glace, que je laissais se briser au sol. J’etais tellement blasée de tout ce qui se passait. « Je ne suis pas comme elles non plus. Mais contrairement à toi, moi je n’ai presque plus rien d’humain. »

Et pourquoi je lui parlais a elle ? Pourquoi je ressentais ce stupide besoin de me confier à elle ? D’avoir besoin qu’elle me croit… ? J’avais juste besoin d’elle. Ce besoin que je n’avais jamais ressenti depuis ma naissance. Besoin d’une famille.
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MessageSujet: Re: They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn   They Taped over your mouth | Lisbeth Aether Selwynn Icon_minitimeVen 9 Sep - 4:58


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Aether & Elayne


Elle espérait vraiment que j'allais la croire. Non mais elle me prenait pour une demeurée ou quoi? J'étais peut être naive pour pas mal de choses, mais pas pour ça. Plus pour ça. Pour moi mes soeurs étaient mortes. Je n'avais plus de soeurs depuis ce jour la. Ce jour qui reste gravé dans ma mémoire, marqué au fer rouge. Je ne pourrais jamais l'oublier. Quoi que je fasse, que je le veuille ou non. Je ne pourrais jamais. Merci. Merci beaucoup. Franchement.

Autant je reprenais des forces face à elle, je me sentais pousser des ailes en ayant la possibilité de dire enfin ce que j'en pensais, de pouvoir enfin exprimer la haine que je ressent pour elle. Haine qui ne se transformera jamais en folie meurtrière, pas comme elles. Autant elle se décomposait. Elle semblait vraiment pas bien. Je me demandais si elle jouait la comédie. Oui elle joue forcément la comédie. Je ne l'ai jamais vue se soucier de quoi que ce soir, alors pourquoi aujourd'hui hein. Je suis sûre qu'elle n'attends qu'une chose. Que notre entrevue soit finie pour retrouver Lully et Lex. Pour leur dire ce qui s'était passé. Ma petite … crise de nerfs. Oui c'était sûr. Elles ne savaient que mentir, toutes autant les unes que les autres. Je n'avais pas envie de penser l'inverse. De penser que sn malêtre était réel. Et d'ailleurs ce malêtre semblait jouissif pour tout vous dire. Parce que si elle avait besoin de le jouer elle était tombé bien bas. Et si elle le pensait réellement, ça lui ferait les pieds. Elle ne méritais que ça. Mais la mort. Non je ne souhaiterais la mort de personne. Mis à part peut être la mienne, mais ça c'est une toute autre histoire …

Elle me disait que les deux autres la tueraient, je haussais les épaules, j'en doutais fortement, non elle serait plutôt adulée pour être celle qui m'avait retrouvée. Je n'ai jamais illusionné que si elles revenaient elles me laisseraient en paix. Non comme on dit … « Old habits die hard » …. c'est pareil pour elle, je m'attend à toute action de leur part. N'importe quand. Partout. Tout le temps. JE hochais de la tête et dis ironiquement « Oh bah me faire souffrir, voilà une chose que vous savez faire. Et plutôt bien. Tu crois que je ne sais pas que vous n'êtes pas revenus pour vous venger. Que vous avez poussé votre descendance a tenter aussi de détruire la mienne? Alors que mes descendants n'ont rien demandé, les votres veulent leur mal alors qu'ils n'ont qu'une envie, vivre leur vie!? » je soupirais « J'ai été exclue de cette famille quand maman est morte Lisbeth, je sais que vous m'avez jamais vraiment aimé, pourquoi le nier. Il n'y a plus de famille à avoir depuis longtemps. Et je n'en suis pas. Mais oui vous être maudites, vous avez été maudites le jour ou vous avez levé la main sur moi. Le jour ou vous avez clairement montré que je n'étais rien pour vous. Alors excuse moi, mais je vais me réjouir de cette malédiction. »

Oh elle disait bien d'autres choses, elle se plaignait. Mais je ne pris pas la peine de répondre. Elle me jouait les grandes éplorées et je n'avais aucune envie de l'écouter le faire. Je tournais les talons et me dirigeais vers la sortie. Mais une phrase retint mon attention. Contrairement à oi elle n'étais plus humaine. Je me retournais vers elle et la regardais. Elle semblait sincère, c'était presque troublant. Oui je dis bien PRESQUE troublant. « Ecoutes ma belle, essaye de vivre plusieurs centaines d'années, on reparlera d'humanité. » J'étais dure très dure. Peut être que pour la première fois de sa vie ma soeur voulait parler. Mais c'était pas le moment, c'était pas la situation … je n'étais pas prête pour ça.
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